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Disparition de l'Office Municipal des Sports

La série continue : après la MJC le maire enterre l’OMS !

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Décidément l’année 2018 aura été fatale aux plus anciennes associations arcisiennes : fondé en 1974, l’Office Municipal des Sports vient d’être liquidé par le maire lui-même. La nouvelle a été annoncée au dernier conseil d’administration de l’association, début juin.
Depuis 44 ans, l’OMS avait pour mission de « promouvoir le sport au sein de la commune… gérer les installations sportives… coordonner les relations avec les associations sportives… étudier les demandes de subventions » (guide municipal 2017-18, page 71). Désormais c’est un service municipal qui décidera seul, sous l’autorité du maire, de l’attribution à l’année des salles de sport, et de l’organisation des manifestations sportives.
Depuis 44 ans, l’OMS avait travaillé avec le respect de 6 maires successifs, comme la MJC. C’était sans doute trop pour le maire actuel, qui veut tout diriger seul et semble ne pas supporter que des associations puissent s’occuper de la gestion de bâtiments municipaux. Peut-être ne supporte-t-il plus non plus de donner des subventions un peu conséquentes ? L’OMS recevait en effet chaque année plus de 30 000 €. En mars dernier, le conseil municipal lui a attribué 42 720 €… tout ça pour que le maire décide de l’enterrer 3 mois plus tard. Quelle cohérence dans la gestion des affaires municipales ! Quel mépris pour l’histoire de Bois d’Arcy et pour le travail des bénévoles associatifs !
Et quel signe envoyé aux associations sportives ! Au moment où le maire se félicite de l’obtention du label « Ville sportive » (label qu’il a en fait demandé), il liquide, sans autre forme de procès, l’OMS qui réunissait au sein de son comité directeur les responsables de toutes les associations sportives de Bois d’Arcy.
Dernier point et non des moindres : en janvier dernier, le magazine municipal rendait hommage à Michel Esch, disparu le 13 novembre 2017, membre fondateur de l’OMS, qu’il a présidé pendant 33 ans, avant d’en devenir le président d’honneur. Dans son hommage, le magazine précisait qu’il était resté « à la tête de cette GRANDE association jusqu’en décembre 2009 ». Hélas ! la « GRANDE » association n’a pas survécu longtemps à son emblématique président…

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