La dernière trouvaille du maire : rendre les salles municipales payantes pendant la durée des élections municipales ! Cela concerne seulement les partis ou les associations locales comme la nôtre qui veulent proposer une alternative aux Arcisiens en mars prochain.
Jusqu’à ce jour, il était possible d’organiser des réunions dans un cadre démocratique et gratuit. Depuis le conseil municipal de mardi dernier, c’est terminé. Il parait que c’est pour assurer l’égalité de traitement des candidats…Parce que la gratuité pour tous ce n’est pas équitable ?
Pour se réunir dans une salle de la maison des associations, cela coutera de 100 à 250 €. ¨Pour la salle des fêtes de la Tremblaye, de 350 à 600 €. Toutes les autres salles de la commune sont interdites au prêt pour des réunions concernant les élections municipales…Pourquoi se gêner ?
La salle du 1er étage de la rue Baragué (en triste état) est quand même disponible gratuitement mais UNE seule fois par mois, et seulement si elle n’est pas déjà réservée par d’autres associations.
Enfin l’installation des chaises sera facturée 50 € comme l’installation d’une sono, si ce sont les services de la Ville qui sont sollicités.
Bref tout est fait pour embêter les opposants du maire, ou du moins c’est ce que ce dernier souhaite. Il n’a pas compris qu’en agissant de la sorte il ne faisait que montrer au grand jour sa mesquinerie et son mépris des autres. On n’est pas surpris.
Rappelons quand même que depuis 2014, le maire a accueilli GRATUITEMENT son parti politique (UMP puis LR) dans la salle des fêtes de la Tremblaye
alors que le règlement ne le permettait pas. Il y a aussi accueilli, avec force démonstration, et toujours gratuitement, Sens commun, ce groupuscule à l’extrême droite de la droite qu’il aime tant. Et que dire de l’organisation des primaires de la droite et du centre avant les présidentielles, avec bureaux de vote en mairie et dans les écoles arcisiennes ? Aux dernières élections européennes, il a même
réquisitionné le cinéma de la Grange (et supprimé deux séances de cinéma) pour accueillir les représentants départementaux de son parti politique ! Le personnel communal a d’ailleurs été sollicité. Mais ça c’était avant…
Nous terminerons par une simple anecdote : quand il est devenu conseiller municipal d’opposition, fin 2009, P. Benassaya a pris la présidence d’une association politique locale. Lorsqu’il a voulu organiser des réunions dans les salles de la commune, les services de la Ville lui ont juste demandé une attestation d’assurance, comme à toute association arcisienne. Il a alors demandé au maire de l’époque, Claude Vuilliet, s’il pouvait le dispenser de présenter ce document, expliquant que ce n’était pas « facile » pour une petite association comme la sienne de faire de telles dépenses.
Claude Vuilliet, un honnête homme et un démocrate, avait accepté.