Que faut-il retenir ? La suppression de la salle de sports de la Croix-Bonnet et le point sur l’affaire (toujours en cours) de la vente du terrain municipal 35 rue Ader où 32 logements avaient bien été actés par l’équipe municipale…
La suppression de la salle de sports de la Croix-Bonnet
En 2002, l’ancienne équipe municipale avait passé une convention avec l’Aménageur de la Croix-Bonnet (l’AFTRP) afin notamment de préciser les équipements publics qui étaient dus à la Ville par ce dernier : les écoles, la micro-crèche, la maison des associations, etc. Cette convention indiquait aussi que l’AFTRP devait participer au financement d’un accueil périscolaire et d’une salle de sports dans ce quartier…
Mais le maire a décidé de demander à l’AFTRP (devenue « Grand Paris Aménagement ») de financer à la place une partie des travaux de rénovation du COSEC…. pour 800 000 € à ce jour !
Conséquence : il n’y aura pas de salle de sports à la Croix-Bonnet. Les riverains feront du sport ailleurs.
Comme on peut le voir ci-dessous, cette décision a été prise par délibération du conseil ce 26 septembre :
Le projet de 32 logements rue Ader
Le maire était interrogé par l’opposition sur ce dossier sensible. Rappelons les faits depuis le début :
* 2 Juillet 2015 : par délibération, le conseil municipal décide de mettre en vente le terrain de 1814 m2 situé 35 rue Ader, propriété de la Ville
* Pour vendre un bien la Ville doit demander une estimation au service des domaines, ce qu’elle a fait le 23 mai 2016. Il est alors question de 30 logements « sur 3 bâtiments », ce qui prouve que le projet est déjà bien avancé.
Voici le début de la lettre qu’elle a reçue en réponse le 2 juin 2016 :
* Un an plus tard, le 16 mai 2017, le conseil décide la vente du terrain pour 1 100 000 €
* Toujours ce 16 mai 2017, le conseil autorise la société JLD Investissements à déposer un permis de construire pour 32 logements avec 25 % de logements sociaux
* Les riverains de la rue Ader font alors une pétition qu’ils adressent en recommandé au maire le 26 juin 2017. Ils en profitent pour lui rappeler ses promesses électorales de ne pas bétonner Bois d’Arcy et déplorent qu’il n’y ait eu aucune concertation !
* Le 4 juillet 2017, le maire répond aux riverains. Voici un extrait de son courrier :
On croit rêver ! Ces propos sont démentis par le contenu des délibérations du 16 mai : il y a bien « engagement ferme » de la Ville d’autoriser les 32 logements puisqu’elle a autorisé le dépôt du permis de construire ! Mais ce n’est pas fini.
* Le 19 septembre 2017, le maire fait distribuer le communiqué suivant auprès des riverains de la rue Ader :
Une fois encore, le maire prétend que la commune n’est pas engagée par les délibérations du conseil ! Mais on est encore plus sidéré quand on lit : « Après étude de ce projet initial, il s’avère que celui-ci n’entre pas dans notre politique de maîtrise de l’urbanisme ».
Si l’on comprend bien, le maire prétend que c’est APRES le conseil du 16 mai 2017 que les élus majoritaires ont étudié « le projet initial » de 32 logements et l’ont donc rejeté. Comment peut-on espérer faire croire à une pareille histoire ? Le courrier du service des domaines (voir ci-dessus) évoquait déjà 30 logements et « 3 bâtiments » un an avant que le conseil ne valide la vente du terrain et autorise le dépôt du permis de construire.
Il est donc parfaitement clair que le courrier et le communiqué aux riverains de la rue Ader contiennent de grosses contrevérités !
En réponse à la question de l’opposition lors du conseil du 26 septembre dernier, le maire a affirmé que le terrain n’a pas été acquis par le promoteur et que le permis de construire n’a pas été déposé. Le promoteur a-t-il renoncé au projet ? Pour quelle raison ?
Quel va être le devenir de ce terrain ? L’équipe majoritaire va-t-elle renoncer à une recette de 1 100 000 € ? Affaire à suivre…