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Le Mag en bref, n° 41, décembre 2018

Le magazine de décembre (n°41), le vrai !

Ce  numéro a été distribué avec près de 15 jours de retard, certains quartiers ont même été oubliés ! Du coup, les programmes de cinéma et d’autres manifestations prévues début décembre étaient périmés à la sortie du journal.

Pourquoi ce retard ? Parce que certaines pages ont été écrites très tard, notamment la page 11 sur les impôts locaux… rédigée très rapidement (et ça se voit) pour répondre à la tribune libre de l’opposition située en page 19 (voir ci-dessous). Comme les tribunes doivent être adressées au journal le 20 du mois, on attend d’en prendre connaissance pour pouvoir y répondre… dans les pages du même magazine. Avant, le maire se gênait encore moins, il répondait dans sa propre tribune. Maintenant il essaye d’être plus discret, mais c’est raté.

Et s’il fallait une preuve de ce que nous avançons, il suffit de lire l’article sur le marché de Noël, page 8.  Ce marché s’est déroulé les 1er et 2 décembre…mais le magazine en fait déjà le compte-rendu : « Pendant 2 jours, les exposants ont proposé de nombreux articles et produits de fête Il faisait froid dehors, mais les animations en valaient le détour, croyez-nousTours de calèche, animations photos, initiation à la sculpture sur glace, chorale (…) se sont déroulés sur l’esplanade Dyf »

1 - L’édito du maire (page 3)

Une page entière de boniments pour faire croire que le maire réfléchit « avant d’agir »… Le sujet abordé est le déplacement des antennes de téléphonie mobile sur deux pylônes au cœur du stade jean Moulin. Le maire prétend qu’il a toujours été « réticent à cet emplacement pour des raisons esthétiques » et qu’il aurait donc demandé qu’on étudie d’autres emplacements sur la ville.

« Réticent », vraiment ? Une fois de plus, il faut oser écrire des choses comme cela. Faisons un bref rappel :

- Magazine n°25 (avril 2017) ; on apprend page 8 que les antennes de téléphonie situées dans le lotissement, sur le château d’eau, vont être déplacées et que « la Ville a négocié avec les opérateurs une installation de ces antennes en lisière de forêt, en arrière des terrains de tennis du complexe sportif Jean Moulin ». Tiens, on croyait que rien ne se décidait sans demander l’avis des Arcisiens ?

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- 29 septembre 2017 : la mairie délivre un permis de construire pour le premier pylône de 40 mètres

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- 16 novembre 2017 : la mairie délivre un autre permis de construire pour le 2ème pylône.

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- 1er février 2018 : réunion publique sur le lotissement. Le maire demande aux 150 assistants d’approuver la décision (déjà prise) de déplacer les antennes au COSEC, sur des pylônes de 40 mètres de haut.

- Magazine n°34 (mars 2018) : compte-rendu de la réunion du 1er février, page 9. Sous une photo du château d’eau, on peut lire que les antennes seront déplacées « derrière la maison d’arrêt ». Le magazine ajoute : « une décision approuvée par 93% des personnes présentes ce soir-là »

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Conclusion : il n’y a jamais eu aucune « réticence » du maire, c’est encore une tactique pour ne pas assumer ses décisions au moment où une pétition circule en ville, notamment dans le lotissement, pour protester contre l’implantation de ces deux pylônes et de leurs antennes.

Dernier détail : le maire qui ne jure que par la « concertation » annonce que « l’équipe municipale va donc opter pour la meilleure solution possible » parmi les quatre proposées …C’est clair, on fera semblant de demander l’avis des Arcisiens une fois la décision prise.

2 - Les travaux de l’école du Parc (page 6)

Encore un bel exercice d’enfumage ! Le magazine présente ces travaux d’extension comme « un ambitieux projet », avec  une « remise aux normes de l’espace de restauration scolaire »… Il faut attendre le dernier paragraphe pour apprendre que cette réhabilitation doit « répondre aux besoins actuels mais aussi futurs de cet établissement scolaire maternel. ». Eh oui, cet agrandissement est uniquement provoqué par l’arrivée de 246 logements juste à côté, rue Etienne-Jules Marey. Mais ça fait mieux de dire que c’est un « ambitieux projet ».

Un détail que le magazine oublie de préciser : ces travaux sont payés presque intégralement par le promoteur des 246 logements, la COGEDIM. Une convention a effectivement été adoptée par le conseil municipal du 8 décembre 2015. Elle fixe les obligations du promoteur pour le financement d’équipements publics.

Voici quelques extraits de cette convention (c’est nous qui soulignons en gras…) :

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Conclusion : c’est bien la construction de ces 246 logements qui rend obligatoires ces travaux. Et c’est le promoteur qui va payer 410 000 €.  Le magazine préfère laisser croire que c’est la Ville qui paye et qu’elle est donc capable d’investir sans augmenter les impôts.

3 – Le collège Mozart (page 7)

Et encore un nouvel enfumage ! Cet article a deux objectifs :

- faire croire que le maire est conscient depuis toujours des problèmes de sureffectif du collège Mozart et qu’il a diagnostiqué les travaux nécessaires pour éviter la désectorisation des élèves sur Saint-Cyr ou Fontenay

- rassurer les Arcisiens en leur faisant croire qu’il n’y aura aucune désectorisation, l’évolution des effectifs étant « temporaire »

 Tout cela est faux. Voici pourquoi :

- le maire a acté la construction de près de 1000 logements sans se demander comment le collège Mozart allait accueillir tous les enfants des nouveaux habitants. La preuve : en septembre 2018, alors que tous ces logements ne sont pas terminés, le collège a déjà refusé l’inscription d’un élève en 5ème, faute de place. Cet élève est scolarisé au collège de Saint-Cyr l’Ecole. C’est donc un problème qui couvait depuis un certain temps, mais le maire fait semblant de le découvrir aujourd’hui.

- C’est le département qui gère les collèges. Le maire de Bois d’Arcy est aussi conseiller départemental. Comment peut-il prétendre qu’il vient de découvrir que le département des Yvelines « avait entamé un projet de révision de sectorisation des jeunes arcisiens  scolarisés au collège Mozart » ? Il n’est donc pas au courant de ce que le département prépare sur sa Ville ?

- Le maire a aussi un siège au conseil d’administration du collège Mozart, où tous ces problèmes sont régulièrement évoqués. Il ne peut prétendre aujourd’hui qu’il n’était pas averti. Mais il faut dire que sa présence au dit conseil est extrêmement rare… pour ne pas dire inexistante.

- Tous les travaux (à charge du département) évoqués dans cette page du magazine ont été diagnostiqués et demandés depuis 3 ans au moins par la direction du collège : suppression de cloisons, réaménagement de salles existantes, fluidification des circulations au self-service, ouverture d’un 3ème escalier, extension du préau, création d’une seconde cour, etc. On pourrait croire que c’est le maire qui  en a eu l’idée, quand on lit le magazine. Ce n’est pas le cas.

- Le réaménagement du parvis pour supprimer les flaques d’eau (à charge de la Ville) est également demandé depuis 3 ans par le collège. Il était temps de faire quelque chose.

- Enfin ces aménagements ne règleront pas le problème de sureffectif qui  se posera quand les 1000 logements seront terminés, et même avant. Il faudrait des bâtiments supplémentaires pour accueillir les nouveaux élèves au collège. Il sera donc inévitable qu’un certain nombre d’élèves arcisiens aillent à Saint Cyr ou à Fontenay. Mais attention : cela ne concernera pas les nouveaux arrivants mais tous ceux qui habiteront sur les secteurs de la Ville que le département décidera d’affecter aux collèges des communes voisines.

Conclusion : quand le magazine parle de « l’engagement fort » du maire, il se moque de ses lecteurs.

 4 - La MJC (page 9)… 

« Reprise réussie par la Ville », affirme le magazine. Il faut oser écrire de telles énormités. Nous avons déjà souvent évoqué la mise à mort de la MJC par le maire de Bois d’Arcy, il est donc inutile de rappeler encore les faits.

Cette association fonctionnait depuis près de 50 ans et était connue dans toute la région pour la qualité de sa programmation de concerts… Prétendre aujourd’hui  que cette salle de concert a été « trop longtemps abandonnée » est un mensonge de plus.

La Ville lance par ailleurs une sorte de « concours » pour donner un nouveau nom à L’Abri-blues…histoire sans doute de faire disparaître la moindre trace de ses méfaits à l’égard de ce lieu. Nous proposons pour notre part :  Benassaya m’a « tuer »… en souvenir d’un sinistre fait divers criminel et d’une formule restée célèbre pour sa faute d’orthographe.

Précisons quand même que, contrairement à ce qu’écrit le magazine, les tarifs des animations mis en place par la Ville sont supérieurs à ceux pratiqués dans les MJC du département.

 5 - Les travaux (page 10)

Une page pour presque rien, juste pour la com’. On en arrive ainsi à annoncer comme un scoop que « La rénovation du COSEC continue ! ». En voilà une surprise ! Il fallait donc craindre qu’ils s’arrêtent ?  Ces travaux sont annoncés chaque mois depuis juin 2014, le magazine ne peut donc pas oublier ce sujet une fois de temps en temps ?

Par ailleurs, le magazine communique sur les travaux de rénovation de voirie, en laissant croire qu’il s’agit d’investissements forts. Malheureusement il faut bien constater que ces travaux sont le plus souvent faits à un moindre coût, surtout pour la com : dans le lotissement, avenue Casale (photo), comme rue Camélinat, les trottoirs ont été refaits sans enterrer les lignes électriques… ce qui est pourtant devenu la norme en matière de voirie. Conséquence : il faudra tout recommencer tôt ou tard. Voilà encore des sommes gaspillées faute de vrai travail de programmation des travaux de voirie.

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6 - Impôts locaux (page 11)

Une page entière pour répondre à la tribune libre de l’opposition, comme nous l’indiquions en préambule, et affirmer que les impôts n’augmentent pas à Bois d’Arcy. On sait que c’est faux bien entendu. Le magazine ne parle que des taux d’imposition qui n’ont pas bougé… en oubliant d’évoquer l’abattement de 15% réduit à 5% en 2015, avec en conséquence 120 à 150 € de plus chaque année pour chaque foyer.

Au sujet de ces taux d’imposition, le magazine affirme, comme à chaque fois, qu’ils sont stables « depuis 2014 »… ce qui laisse entendre qu’ils auraient augmenté les années précédentes, sous l’ancienne mandature. C’est faux, ces taux sont identiques depuis 2010.

Voici ci-dessous un extrait de Bois d’Arcy Le Journal  n°83 daté de Mai/juin 2010.

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On peut constater que les taux indiqués sont les mêmes que ceux donnés par le magazine d’aujourd’hui. On peut aussi vérifier qu’à l’époque on proposait aux Arcisiens une information sobre et discrète… loin de la com.  tape–à-l’œil et boursouflée d’aujourd’hui.

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