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Environnement/urbanisme - Page 3

  • Paroles, paroles...

    Depuis son élection, le maire répète sans cesse qu’il n’acceptera plus les bâtiments dépassant 3 étages. On ne compte plus les numéros du magazine où cet engagement a été réaffirmé : R+3 maximum ! Il parait même que le PLU voté par l’équipe actuelle en 2016 empêcherait de dépasser ces 3 étages… Les Arcisiens sont priés de le croire sur parole. Sauf que la réalité est encore une fois très différente : une partie des immeubles en cours de construction sur le terrain FUJI atteignent bien R+4, soit 5 niveaux… et cela commence à se voir (photos 1 et 2).chantierfuji2.jpg

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    Voilà donc un mensonge de plus, répété de mois en mois en dépit des évidences : n’oublions pas en effet qu’un permis de construire a été déposé en mairie, validé par le maire et son adjoint à l’urbanisme, et que tous deux savaient que ces immeubles atteignaient R+4. Autre mensonge asséné sans cesse : il paraît qu’à Bois d’Arcy on ne densifie plus. Jugez par vous-mêmes sur la photo n°3, correspondant également à une partie des constructions FUJI. Vous pouvez aussi vous rendre sur place pour avoir une idée de l’ensemble.

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  • A Béton d'Arcy, les promoteurs sont rois...

    Il parait que dans notre commune, « l’époque où aménageurs et promoteurs pouvaient faire ce qu’ils voulaient est révolue ». C’est le magazine de septembre qui l’affirme page 13. Nous avons plutôt la preuve du contraire avec cette énorme pub que le promoteur COGEDIM vient d’installer, sans se gêner, rue Etienne Jules Marey !

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    Il existe quand même un règlement encadrant la publicité à Bois d’Arcy (voté en 2011) afin de limiter l’affichage, véritable pollution visuelle. La rue Etienne Jules Marey est classée comme beaucoup d’autres en Zone à Publicité Restreinte. En clair, l’affichage publicitaire y est interdit en dehors du mobilier urbain prévu à cet effet. Cependant les promoteurs ont le droit d’afficher, sur la palissade fermant leur chantier, des informations commerciales sur la construction en cours, mais seulement pendant la période des travaux.
    Il ne s’agit pas de cela ici, mais bien de publicité : le promoteur invite les Arcisiens (ils sont les plus nombreux à emprunter cette rue) à vendre leur bien pour construire des immeubles ! Pourquoi se gênerait-il ? Le maire est leur partenaire privilégié, et il va même jusqu’à organiser un salon de l’immobilier pour mettre en relation promoteurs et particuliers.
    Ajoutons que l’entreprise intervenant sur le chantier devrait payer une taxe pour l’occupation du domaine public (les trottoirs) … Or, depuis février 2018, cette entreprise conteste devant le Tribunal administratif 3 titres de 17 570 € réclamés par la Ville. Cette dernière a dû prendre un avocat rémunéré 125 € HT de l’heure pour défendre ses intérêts. A part cela, on nous le répète, « l’époque où aménageurs et promoteurs blablabla… »

  • Nouveau parking de la Tremblaye... un retard inquiétant

    Les anciens services techniques municipaux, évacués depuis 4 ans, n’en finissent plus de pourrir sur place. La vue depuis le gymnase Colette Besson est d’ailleurs imprenable !

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    Côté place de la Tremblaye, ce n’est pas mieux.

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    Pourtant ces bâtiments devraient déjà être démolis pour aménager un parking public de 50 places ainsi qu’une sente menant du gymnase à la place de la Tremblaye.
    Mais rien ne bouge. Et cela ne va pas tarder à poser quelques problèmes. Voici pourquoi.
    Fin 2015, le maire a signé avec COGEDIM, promoteur du terrain Fuji, une convention qui détaille les travaux rendus nécessaires par la construction de 246 logements : la rénovation de la rue Etienne Jules Marey, une classe supplémentaire à l’école du Parc, une autre à l’école Turpault, et enfin le parking public et la sente à la place des anciens services techniques.
    La convention indique que c’est LA VILLE qui doit engager les travaux, dans des délais très précis. COGEDIM s’engage à en payer une grande partie en échange de l’exonération de la taxe d’aménagement pendant 10 ans.
    Occupons-nous seulement du coût de la construction des parkings et de la sente : il était estimé fin 2015 à 179 000 €. COGEDIM devait prendre à son compte 125 300 €…mais la convention précise que ces travaux devaient commencer AU PLUS TARD 12 mois après la déclaration d’ouverture du chantier…et devaient être achevés dans les douze mois suivants.
    L’article 8 de la convention indique enfin que si les travaux ne sont pas réalisés par la Ville dans les délais impartis, les sommes versées par le promoteur lui sont restituées…avec indemnités.

    Or on constate que le chantier est lancé depuis plus de 15 mois et que rien n’a été fait. On devine la suite.
    Précisons que le montant des travaux (179 000 €) ne prend pas en compte la démolition des bâtiments en ruine des services techniques. Il y en a pour 200 à 300 000€ de plus… Ceci explique sans doute l’inertie du maire sur ce dossier. Évidemment, si la Ville trouve un promoteur qui accepte de payer la démolition, tout sera plus simple… mais avec combien de logements en échange ?