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Environnement/urbanisme

  • Scoop : 50 logements de plus à Béton d'Arcy... mais pas un mot avant les élections !

    betondarcy.pngNous venons d’apprendre que 50 logements vont être construits sur le terrain appartenant à la famille Grangeard. Il s’agit de ce terrain non-bâti situé derrière le garage de la place de la Tremblaye, et donnant sur la rue Camélinat, juste derrière la résidence Sainte-Catherine.
    Selon nos informations, un permis de construire aurait été déposé en octobre en mairie. La sortie de cette nouvelle résidence s’effectuerait rue Camélinat…là où les voies sont déjà étroites. Et si on ajoute qu’il est déjà impossible de se garer dans ce secteur, on imagine ce que sera la vie quotidienne dans ce quartier !

    Pourquoi rien n’a transpiré ? Tout simplement parce que le maire ne veut pas que d’autres projets immobiliers sortent AVANT les municipales de mars prochain.
    Et pour cela il a mis en place une astuce depuis le conseil municipal du 16 octobre 2018. Ce soir-là, une délibération a été votée, intitulée : « DEFINITION DE SECTEURS RESIDENTIELS DANS LESQUELS DES TRAVAUX DE VOIRIE SONT MIS A L’ETUDE ». De quoi s’agissait-il ? De définir trois secteurs de la ville dans lesquels des travaux de voirie importants seraient envisagés et de « de surseoir à statuer sur tout permis de construire qui conduirait à des renchérissements des opérations de voirie menées par la Ville ». En clair cette délibération permet au maire de retarder toute signature de permis de construire en arguant que des travaux de voirie sont prévus. Naturellement cela ne peut pas durer éternellement, il s’agit juste de « surseoir » et non d’empêcher. On imagine très bien que les permis de construire pleuvront après mars si par malheur pour Bois d’Arcy ce maire est réélu.

    Les 3 secteurs visés sont la place de la Tremblaye et les rues autour (Camélinat, Baudin, Marey, etc),
    l’avenue Jean Jaurès et une partie du lotissement Saint-Jean, et enfin la rue Hoche et la rue Voltaire… Il faut savoir que les promoteurs harcèlent déjà par téléphone les habitants de la partie sud de l’avenue Jean Jaurès…Il y a là de grands terrains qui pourraient accueillir des centaines de logements. A ce rythme, la densification de Béton d’Arcy sera pire que celle de Saint-Cyr. On n’ose même pas imaginer ce qu’il adviendra du collège Mozart, déjà saturé et pour lequel aucun agrandissement n’est prévu.
    La devise du maire/candidat est « Bois d’Arcy avance ! »…nous ajouterons :… et le mur se rapproche !

  • Croix Bonnet : des terrains pollués par du pétrole et des métaux lourds...

    petrole_croix-bonnet.pngLe nouveau magazine municipal fait sa une sur l’aménagement des lisières de forêt (en oubliant de rappeler que ce projet est entièrement financé par l’Aménageur et a été négocié en 2002 par la municipalité d’alors…) et il n’est question que de « qualité de vie », « biodiversité », « haute qualité environnementale », etc.
    Mais pas un mot sur un dossier brûlant qui devrait pourtant intéresser les Arcisiens : des terrains de la Croix-Bonnet pollués par des « hydrocarbures et des métaux lourds » !

    L’histoire est édifiante : fin 2018, le promoteur Nacarat commercialise plusieurs terrains dans le cadre d’une résidence nommée « La Chataigneraie » (juste à côté du belvédère et donc à proximité des fameuses lisières à aménager). Au programme : un immeuble de 15 appartements et une vingtaine de pavillons.
    Au printemps dernier, les acheteurs de pavillons sont invités à signer chez le notaire. C’est là qu’ils découvrent une clause surprenante : on leur notifie que leur terrain est pollué (pétrole et métaux lourds) et qu’il leur est interdit de planter des arbres fruitiers ou de créer un jardin potager. En clair, tout ce qui sortirait de cette terre serait dangereux pour la consommation. Selon nos informations la plupart des acheteurs se sont rétractés.

    Que s’est-il passé ? Il semble que ces terrains ont été pollués par une entreprise de travaux publics bien connue à Bois d’Arcy, entreprise qui a longtemps stocké du matériel sur des terrains de la Croix-Bonnet qui, rappelons-le, appartenaient tous à l’Aménageur du quartier.
    Comment en est-on arrivé à polluer ces terrains ? Mystère. En quittant les lieux, cette entreprise aurait dépollué les terrains…mais juste pour qu’ils puissent être conservés en friche…pas pour y construire des maisons avec jardins.

    L’Aménageur était-il au courant ? On l'ignore. Toujours est-il qu’il a vendu ces terrains à Nacarat qui les a ensuite commercialisés.
    On ignore également si le promoteur Nacarat savait ce qu’il en était à ce moment-là. Ce que l’on sait c’est qu’il a fait des sondages qui ont révélé cette pollution sévère. Mais il refuse de dépolluer entièrement les terrains : il suffirait de creuser sur une profondeur de 1,20 m (et non 30 cm) mais il paraît que cela coûterait plus de 600 000 € et que cela ruinerait l’économie du projet immobilier ! En conséquence, le promoteur a préféré avertir les potentiels acheteurs au moyen de cette clause chez le notaire. C’est déjà ça !

    Et maintenant ? Qui va acheter ces terrains dans ces conditions ? Sur le site du promoteur, la commercialisation de l’immeuble est toujours d’actualité, avec livraison prévue fin 2020, mais pas un mot sur les futurs pavillons.

    Et les élus de Bois d’Arcy ? Saisis par les acheteurs mécontents au printemps dernier, ils ont affirmé n’être au courant de rien. Ils devaient intervenir auprès du promoteur. Qu’ont-ils fait depuis ? On l’ignore, mais on sait qu’ils se gardent bien de communiquer sur le sujet. La « transparence », cela fait bien comme artifice de com, mais pour le reste…Une chose est sûre, c’est que l’entreprise qui a pollué ces terrains est toujours la bienvenue sur notre commune : ses drapeaux trônent avenue Jean Jaurès et ses dirigeants ont même été invités en octobre pour l’inauguration de cette avenue.
    Enfin, on ne peut non plus s’empêcher de se poser des questions sur l’étendue réelle de cette pollution aux métaux lourds et aux hydrocarbures. Pour empêcher toute plantation d’arbre fruitier ou de légumes, il doit y en avoir une certaine densité. Mais où s’arrête cette pollution ? Des sondages ont-ils été faits sur les autres terrains autour ? Doit-on penser que la pollution s’est limitée au terrain de « La Chataigneraie » ? Un peu comme le nuage de Tchernobyl qui s’était arrêté à la frontière française ?

  • Mur Camélinat : rien n'est clair

    Le conseil municipal du 1er octobre a donc régularisé une situation anormale (voir nos articles du 20 juillet et du 15 août) en vendant deux parcelles municipales à deux particuliers, rue Camélinat, pour respectivement 29 700 € et 21 450 €.
    Nous avons déjà raconté que le conseil du 13 juin dernier aurait dû proposer ces deux parcelles à la vente mais ne l’avait pas fait, alors que les services techniques étaient déjà en cours de démolition et qu’il fallait construire un mur pour clôturer les terrains des riverains.
    Nous avons aussi raconté ici comment ce mur avait été construit sans autorisation, non pas en limite du terrain des anciens services techniques (plan proposé au conseil du 13 juin) mais 3 mètres plus au sud, ce qui avait agrandi deux propriétés privées, l’une des deux appartenant à un soutien du maire. 
    On aurait pu croire l’affaire terminée, mais il n’en est rien. En effet, un avenant a été passé le 17 juillet avec l’entreprise chargée de la construction du mur initial, pour rajouter 9 mètres linéaires aux 49 mètres prévus en mai dernier. Coût du supplément : 11 936 € (HT), 14 323,20 € TTC (document 1).

    DM1.png


    La date du 17 juillet pose problème : à cette date le mur était déjà construit (la photo 2 date du 8 juillet) et cet avenant est bien une régularisation après coup.
    Mais comment expliquer ces 9 mètres linéaires supplémentaires ? Certes il a fallu créer un mur d’angle de 3 mètres pour que le mur retrouve son tracé initial, après l’extension des deux propriétés riveraines (voir photo 1) … mais où sont les 6 mètres supplémentaires ? Lors du conseil, notre groupe d’opposition n’a jamais réussi à avoir de réponse sur ce point, et pour cause :
    - Pour 3 mètres, il s’agit forcément de l’agrandissement du mur mitoyen à l’intérieur des deux propriétés, qui a donc été payé par la Ville (on le voit au fond sur la photo 2).
    - les 3 autres mètres ne peuvent concerner que les deux piliers construits sur la rue Camélinat (photo 2) pour recevoir un portail privé. Ils ont donc été aussi payés par la Ville.

    mur_camelinat.jpg

    Ce n’est pas tout. Intéressons-nous maintenant au montant de l’avenant, 11 936 € (HT) et à celui du marché original conclu le 2 mai dernier (document 2). On constate que la construction de 49, 38 mètres linéaires coûtait tout compris 33 870 € HT, soit 677 € le mètre linéaire.

    commande_mur.png


    Comment expliquer alors que 9 mètres supplémentaires coûtent 11 936 € (HT) soit 1326 € le mètre linéaire ? Pour tenter de justifier cette somme, l’avenant du 17 juillet ajoute deux pentes au lieu d’une sur les chapeaux du mur dans sa totalité (doc1). Hélas cette dépense était déjà prévue dans le devis initial du 2 mai (doc2) … pour 2750 € HT sur 49, 38 mètres… Même en ajoutant ce chapeau sur 9 mètres, on est très loin du compte
    Bref tout cela est d’une opacité tout à fait remarquable et il n’y a pas moyen d’avoir des réponses en conseil municipal. Mais est-ce surprenant de la part de cette équipe ?
     

  • Voulez-vous que Bois d'Arcy quitte Versailles Grand Parc pour rejoindre Saint Quentin ?

    La question peut sembler surprenante mais c’est pourtant bien le projet (bien caché) gazette_st_quentin1.pngdu maire de Bois d’Arcy…

    Explications :
    Depuis la rentrée, des distributeurs de journaux gratuits ont été installés dans la galerie commerciale du centre Leclerc : il s’agit d’un hebdomadaire intitulé La Gazette de Saint-Quentin-en-Yvelines (photo 1), financé par la pub, principalement du département et de l’agglomération de Saint Quentin… On y trouve des infos locales sur les villes de cette intercommunalité : Maurepas, Elancourt, Plaisir, Trappes, Montigny, Guyancourt…Rien de neuf par rapport à la presse régionale habituelle. Rien surtout qui concerne Bois d’Arcy.

    D’ailleurs il suffit d’aller sur le site internet de cette gazettegazette_st_quentin2.png

    pour avoir confirmation que Bois d’Arcy, membre de Versailles Grand-Parc, ne figure pas sur son territoire de distribution (photo2)

    Déjà, avant l’été, nos boîtes aux lettres avaient reçu pour la première fois le magazine de l’agglomération de Saint-Quentin en Yvelines.

    Tout cela sert en fait à préparer les Arcisiens au projet que le maire de Bois d’Arcy cache depuis un an : faire sortir Bois d’Arcy de Versailles Grand-Parc pour intégrer Saint-Quentin en Yvelines. Il retrouverait ainsi JM Fourgous, président de SQY mais aussi maire d’Elancourt, dont il a dirigé la com pendant 7ans.
    Au printemps 2018, JM Fourgous avait confirmé par voie de presse qu’il souhaitait agrandir SQY en intégrant Bois d’Arcy et Saint-Cyr l’Ecole, sans doute pour consolider sa majorité. Propos confirmés en ville par le maire de Bois d’Arcy, qui ne cachait pas son intention de faire cette opération avant les municipales.

    Mais il a dû comprendre que ce n’était pas très populaire auprès des Arcisiens. Du coup il attend que les élections soient passées pour passer à l’action (s’il est réélu, bien entendu). Il compte d’ailleurs sur l’appui de la maire de Saint-Cyr, son binôme au conseil départemental, qui souhaite aussi quitter Versailles Grand-Parc pour rejoindre SQY.

    On se demande ce que Bois d’Arcy aurait à gagner à quitter VGP. Cela risquerait de coûter fort cher (que deviendrait notamment la déchèterie ?) et causerait beaucoup de complications administratives. On se demande surtout s’il n’y a pas derrière tout cela quelques négociations politiciennes.

    Il faut savoir aussi que l’agglomération de Saint-Quentin a choisi comme compétence obligatoire l’aménagement des territoires, ce qui signifie que c’est SQY qui fixe les règles du Plan Local d’Urbanisme (PLU), qui devient donc Intercommunal (PLUI)…Autant dire que le contrôle des constructions sur notre commune échapperait à la ville.

    On imagine la suite, surtout quand on voit que JM Fourgous a la folie des grandeurs et est capable de lancer un concours d’architecte pour construire une tour de 180 m de haut près de la gare de Saint-Quentin (vue garantie depuis Bois d’Arcy).
    Ce sera donc l’un des enjeux des prochaines municipales : voulez-vous quitter VGP pour rejoindre SQY ? Pour nous, c’est clairement NON.