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Bilan de mi-mandat de la municipalité : des tromperies et des oublis

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En juin dernier, la majorité municipale a distribué dans toutes les boîtes aux lettres (8300 exemplaires au minimum)  un très luxueux bilan de mi-mandat de 28 pages. Pour le présenter, elle a également loué  un minibus électrique du 10 au 24 juin. A quel prix ? Nous l’ignorons.

Cela confirme une fois de plus que les dépenses de communication sont une priorité de cette équipe.

Notre propos n’est pas la critique systématique. Nous approuvons par exemple la création du passeport citoyen, la (future) rénovation du COSEC ou encore la dotation des écoles en outils numériques…

Mais nous contestons bien d’autres choix  faits depuis 2014, ne serait-ce que l’augmentation importante des impôts ou des tarifs des services publics (cantine, centres de loisirs...).

Nous désapprouvons aussi les tromperies, et il y en a beaucoup dans ce bilan.

Nous remarquons enfin que bon nombre de décisions prises depuis 2014 ont été « oubliées ».

Ce premier article va s’attacher à proposer une brève analyse de la brochure distribuée en juin.

Dans les semaines à venir, nous proposerons sur ce blog un vrai bilan comblant tous ces «  oublis »,  pour mieux informer les Arcisiennes et les Arcisiens.

Quelques  remarques générales tout d’abord :

  • Des secteurs importants de la vie locale sont passés sous silence : l’action sociale, les personnes âgées, les subventions  aux associations, le secteur scolaire (hors dotations en outils numériques), la petite enfance, l’enfance et la jeunesse, Versailles Grand-Parc… Il n’y avait rien à dire ? ou tout à cacher ?
  • Aucun coût n’est indiqué (sauf celui de la rénovation du COSEC).
  • On trouve de nombreuses répétitions qui ont pour but de marteler les messages que le lecteur doit retenir. Ainsi  les pages 2 et 5 servent surtout à prétendre que tout est mieux depuis 2014. Le lecteur doit aussi être convaincu que « les impôts n’augmentent pas » et qu’on « construit moins et mieux » à Bois d’Arcy ». Deux mensonges, on le sait.
  • Le mot « concertation » est devenu le sésame de la communication municipale. On parle de « réunions publiques », de « conseils de quartier », mais sans aucun exemple de résultat concret. En matière de concertation, il est instructif de relire le programme électoral de l’équipe municipale : « lancer une véritable concertation avec les Arcisiens pour aboutir à un véritable projet de cœur de ville »… Or le nouveau PLU prévoit 307 logements sur le centre ville… et sans concertation aucune.

 Voyons maintenant quelques points précis :

  • 1000 logements ont été actés depuis 3 ans !  Alors comment peut-on affirmer que l’on construit « moins mais mieux »? Comment ne pas bondir quand on lit « Réduction du nombre de logements », « une ville plus harmonieuse », « une ville plus pavillonnaire » ?

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  • On nous présente les PUP (Projet Urbain Partenarial) comme une aubaine pour la Ville. De quoi s’agit-il ? De faire payer aux promoteurs des travaux de voirie ou d’équipement en échange de logements construits. C’est un bon principe, mis en œuvre depuis longtemps. Mais ce qu’on ne dit pas c’est le nombre de logements engagés pour obtenir ces PUP… à savoir 1000 en 3 ans.
  • Pourquoi ne pas reconnaître qu’on doit le square Mauban et la programmation du gymnase Colette Besson à l’ancienne équipe ?
  • Quant au square « Barbusse », ne risque-t-il pas de bientôt disparaître grâce aux 45 logements qui vont être construits juste derrière ?
  • La maison des associations, la micro-crèche, les aires de jeux et les jardins familiaux prévus à la Croix-Bonnet ont été négociés avant 2014 avec l’Aménageur de ce quartier. Le reconnaître serait un gage d’honnêteté.
  • Personne ne peut ignorer qu’on a dépensé plus de 250 000 € dès 2014 pour fleurir la Ville surtout dans certains endroits bien visibles (mairie, monument aux morts …). Mais ailleurs, square de la Tremblaye par exemple, pas une fleur…

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  • Il est aussi question de « l’amélioration des conditions de circulation » et d’une « étude » qui aurait été lancée… Et concrètement pour l’instant ? Rien. En attendant, les 270 logements déjà lancés autour de la mairie vont sérieusement aggraver la situation. 
  • Le « plan pluriannuel de travaux pour améliorer la qualité de la voirie » est une plaisanterie. En 3 ans, seule la rue d’Arcy a été refaite… ainsi que les abords du cimetière (250 000 € aux frais de la Ville alors qu’ils devaient être pris en charge par l’Aménageur de la Croix-Bonnet). Quant aux nids de poules, ils ont la vie belle…

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  • Il parait que « les élus ont porté une attention particulière à l’intégration des mobiliers urbains dans l’environnement ». Jusqu’à un certain point !  Voilà ce qu’il en est de « l’aménagement » paysager  d’un des 2 ronds-points de la Crois-Bonnet :

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  • En ce qui concerne « la création de circulations douces » … La seule réalisation à ce jour, rue d’Arcy, ne fait que quelques dizaines de mètres, c’est tout, dans une rue en sens unique au-delà du bac à fleurs… avec en prime la suppression du trottoir pour les piétons !

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 Et les services rendus aux Arcisiens ?

  • Comme nous l’avons dit, la dotation des écoles en outils numériques est positive. Cependant, il aurait été plus honnête de rappeler que cet effort avait commencé dès 2010, sous l’ancienne mandature, plutôt que de faire croire que tout a commencé en 2014. N’oublions pas non plus que les VNI et autres tablettes numériques ne sont que des outils et que cela ne suffit pas à garantir la réussite des élèves.
  • Le « label national » ville internet (@) n’a pas été « décerné » à la Ville pour sa « politique numérique de qualité »… en fait la Ville a souscrit un simple abonnement de 700 € par an auprès de l’association « Villes internet » pour pouvoir utiliser ce label.
  • La création d’une direction du Développement économique est présentée comme très positive… Nous en doutons. S’il n’y en avait pas avant 2014, c’est parce que c’est une compétence de Versailles Grand-Parc. Cela n’a pas empêché l’arrivée de 2000 emplois à la Croix-Bonnet. En fait, cette « création » a permis l’embauche, avec un salaire de cadre A (et sans appel à candidature), d’une adjointe au maire d’Elancourt, ville où notre maire était salarié jusqu’en 2014. Cette personne est également élue de l’intercommunalité de Saint-Quentin en Yvelines et Conseillère départementale des Yvelines (comme le maire de Bois d’Arcy). Question : a-t-elle beaucoup de temps pour remplir sa mission à Bois d’Arcy ?
  • Pour « attirer les entreprises » et « développer l’attractivité et la visibilité économique de notre ville », on a ajouté Bois d’Arcy au nom de la gare de Fontenay-le-Fleury… Cela représente au minimum un coût de 20 000 € pour notre commune, mais on ne le dit pas. Quant au résultat , le voici :

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Quelle « visibilité » ! 20 000 €, c’est donné !

  • Une page entière est consacrée au « festival » de bandes annonces… Rappelons qu’auparavant il existait un vrai festival de cinéma à Bois d’Arcy, Mémoire des Toiles, qui durait 15 jours et proposait une vingtaine de films. Le remplacer par une seule soirée proposant deux heures de bandes annonces (pour 9000 € !)et présenter cela comme un « événement unique en France » est simplement comique. Il est tout aussi risible de présenter comme un événement (« Le Cin’Eté ») le fait de laisser le cinéma ouvert au mois de juillet… ce qui se fait dans toutes les salles du pays
  • Combien y-a-t-il de caméras de vidéo protection sur la Ville ? On encamera_mairie.jpg annonce 15 page 5… puis  17 page 14 ! De son côté, le magazine de juin 2017 affirme lui, page 12, qu’il y en a 14 ! Rappelons quand même que 9 caméras avaient déjà été programmées avant 2014 (dont 4 déjà installées) et que l’équipe actuelle n’a rien trouvé de mieux que d’ajouter  4 caméras au carrefour de la mairie alors qu’il y en avait déjà une, comme on peut le voir ci-contre.

 Et pour finir le budget…

  • Comment peut-on prétendre que les impôts n’ont pas augmenté depuis 2014 (mensonge répété 5 fois sur 28 pages) alors que c’est faux ? La réalité c’est + 767 545 € d’impôts en 2015 et + 920 401 € en 2016.
  • Par ailleurs, se féliciter  que « depuis 4 ans, les taux des impôts locaux sont gelés », c’est oublier volontairement de signaler qu’ils sont inchangés depuis 2010c’est-à-dire bien avant 2014.
  • Les chiffres donnés semblent flatteurs : « Moins 250 000 € de dépenses de fonctionnement », « Moins 8,6% de charges de fonctionnement » … On ignore d’où ils viennent. Ils sont en contradiction avec  les chiffres officiels présentés au Conseil municipal et consultables par tous. On veut nous faire croire que le budget est maîtrisé avec des dépenses en baisse et des recettes en hausse.
    Nous y reviendrons dans un prochain article mais précisons simplement  que les impôts ont augmenté ainsi que les dépenses depuis quatre ans. Il n’y a eu aucune « méthode de gestion plus saine » ni « éthique des pratiques ». Pour information, le montant total du budget prévisionnel de la Ville (fonctionnement + investissement) est resté stable, passant de 29 227 304 € en 2014 à 29 294 527 € en 2017.

A suivre dans les prochains jours sur ce blog :  le VRAI bilan de mi-mandat…

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