Dans chaque magazine, on nous répète que l’équipe municipale « modernise » les services publics, qu’elle est « au plus près des familles »… En réalité, les moyens sont en baisse, les services diminuent, les tarifs sont en hausse. Pour cacher tout cela, on multiplie les cérémonies les fêtes ou les micro-événements (la gare de Fontenay…) pour faire croire aux Arcisien(ne)s que la Ville bouge…
Les promesses 2014 : « Faciliter la vie des familles »
Les faits :
Les rythmes scolaires : une inertie totale
- 2014 : après avoir promis pendant sa campagne de refuser la semaine de 4 jours et demi (tout en sachant qu’il était impossible de s’y opposer), le maire met en place la classe le mercredi matin dès septembre, avec pause déjeuner de 2h15, et refuse d’instaurer les Temps d’Activités Périscolaires (TAP) préparés avant les élections, ce qui alourdit la journée de classe et fait perdre à la Ville 54€ par enfant (subvention CAF).
- 2017, après les élections présidentielles, le nouveau ministre laisse le choix aux communes. A Bois d’Arcy, retour immédiat à la semaine de 4 jours dès septembre 2017, sans véritable concertation préalable. Conséquence : les enfants vont retrouver une semaine chargée sur 4 jours et les parents vont payer plus cher le mercredi. Ils paieront une journée complète, comme un jour de vacances. Les animateurs chargés de l’accueil périscolaire sont déjà en sous-effectif mais doivent accueillir plus d’enfants le mercredi.
Le quotidien des familles : des reculs incessants
- Rappel : Janvier 2015, suppression du forfait mensuel des services d’accueil périscolaire et passage au coût réel, ce qui revient à une augmentation pour tous.
- Juillet 2015, augmentation de 20 à 25% des tarifs de la cantine, de l’étude et de l’accueil périscolaire. Résultat : deux augmentations en 6 mois pour les familles.
- Augmentation de la participation des familles aux revenus modestes pour les classes de découverte et les séjours d’été.
- Désorganisation de l’étude en divisant par deux la rémunération des enseignants qui l’assuraient.
- La subvention à la Caisse des écoles a disparu (20 915€).
- Suppression du ménage dans les écoles pendant les vacances d’hiver et de printemps. Conséquence : le ménage à fond est effectué seulement l’été.
- Suppression du poste de directeur du service jeunesse.
- L’animation « ça bouge à Bois d’Arcy » qui durait une semaine pendant les vacances de Printemps est remplacée par Arcyrix qui dure 3 jours.
- Abandon du projet « Ecole et cinéma » pour les écoles élémentaires et maternelles.
- Multiplication de « cérémonies » par la mairie pour faire oublier l’absence de politique à l’égard des jeunes : remise des passeports citoyens, des cartes d’électeurs, réception des bacheliers ou encore pour l’entrée en 6ème…
- Suppression de 143 000 € de subvention du Conseil départemental (où siège le maire de Bois d’Arcy) pour les établissements arcisiens d’accueil du jeune enfant.
- Fermeture définitive de la PMI en juin 2017...
L’aide sociale : le parent pauvre
- Non-remplacement de la directrice du CCAS, partie en retraite, et suppression de deux postes.
- Suppression, pour les adultes, des aides pour l’adhésion à une association. Réduction de ces mêmes aides pour les moins de 18 ans.
- Suppression du cadeau de Noël pour les plus défavorisés.
- Baisse des aides d’urgence au CCAS.
- Subvention de la Ville au CCAS en baisse dès 2015 : -195 000 €
- Suppression de toutes les subventions (sauf une) aux associations d’aide aux handicapés. Ainsi les établissements qui accueillent des Arcisiens handicapés ne reçoivent plus aucune subvention de la Ville. Auparavant, ils percevaient 150 € par personne et par an.
L’absence de politique culturelle
- -20 000€ pour l’achat de livres à la médiathèque.
- Suppression du budget « achat de DVD ».
- Suppression des festivals de contes et de marionnettes.
- Suppression des ateliers théâtre de la Ville.
- Suppression des ateliers d’écriture.
- Suppression des spectacles jeunes publics.
- Suppression des ateliers de lecture avec le collège et pour les adultes.
- Suppression des ciné-goûters.
- Suppression de la semaine d’animations « La médiathèque se livre ».
- Suppression du festival Mémoire des toiles, créé en 2002 (15 jours de programmation), remplacé par une soirée de bandes-annonces.
- Suppression des subventions aux associations culturelles.