Se faire élire en promettant de « faire une pause dans les constructions » puis valider près de 1000 logements en 3 ans, n’est-ce pas malhonnête ?
Les promesses de P Benassaya en 2014 : « Je ne veux pas que notre ville perde son identité de ville à la campagne », « Tourner le dos à l’urbanisation massive », « privilégier la qualité à la quantité », « faire une pause dans les constructions », « Protéger le patrimoine arcisien », « une Ville plus pavillonnaire »
Les faits :
◊ 957 logements lancés en 3 ans dont 267 au centre ville, sans aucune cohérence architecturale… et ce n’est pas fini :
- 410 logements à la Croix-Bonnet
- 246 sur le terrain FUJI
- 47 logements sur le terrain Joly, avenue Paul-Vaillant Couturier
- 41 logements au 17/19, avenue Paul-Vaillant Couturier (photo)
- 94 logements sur le terrain de l’ancien But, avenue Jean Jaurès
- 42 logements sur le terrain du restaurant Villa de Jade, avenue Jean Jaurès
- 45 logements au 5 rue Henri Barbusse
- 32 logements rue Ader (aux dernières nouvelles) sur un terrain vendu par la Ville. Il semble que le maire a reculé suite à une pétition des riverains. A ce jour, on ignore ce que va devenir ce terrain d’une valeur de 1 100 000 €.
- Mise en vente d’un terrain municipal de 700 m2 au 55 avenue Jean Jaurès. Combien de logements à prévoir ?
Bientôt une forêt de grues à Béton d’Arcy !
◊ Un nouveau PLU voté en 2016 qui prévoit de nouvelles constructions au centre-ville, sans cohérence architecturale, et qui valide :
- 307 logements au centre-ville et environ 350 au carrefour du Puits, en projet… mais après 2020 (la suppression de l’ancienne ZAC du centre ville a cependant couté à la Ville 732 425,28 €) sans aucune concertation préalable.
- 30 % de logements sociaux par projet immobilier… (promesse 2014 : 20 %).
◊ Défense du patrimoine :
- Mise en vente d’une des plus vieilles maisons de Bois d’Arcy, datant de 1760, où Sacha Guitry avait tourné un film. Maison léguée à la Ville en 2013.
- Graffitis de plus en plus importants dans la grange ouverte de la Tremblaye,
sans réaction pour l’instant.
- Changement du nom de la « ferme » de la Tremblaye, l’un des lieux les plus anciens et plus emblématiques de la ville, en « domaine » de la Tremblaye, un intitulé digne d’un promoteur immobilier.
◊ Quant à l'environnement :
- Il n’est plus question de travaux de voierie. On ne compte plus le nombre de nid-de-poule en ville !
- 250 000 € de fleurs et de bacs ont été dépensés dès la première année de ce mandat, pour un résultat mitigé : les fleurs sont plantées seulement où elles se voient (mairie, monument aux morts).
- Les ronds-points de la Croix-Bonnet sont pollués par l’affichage publicitaire.
- Tous les arbres de la rue Jean Jaurès ont été coupés en prévision, paraît-il, de futurs travaux… mais ont laissé place depuis peu à de nouvelles et nombreuses « sucettes » publicitaires.