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Le Mag en bref, n° 33, février 2018

Un numéro paru avec 15 jours de retard ! Pas question bien sûr de s’excuser  même si un certain nombre de manifestations présentées dans le magazine étaient dépassées : les films programmés jusqu’au 15 février, le concert de Michaël Jones, les deux rencontres avec des auteurs à la médiathèque (9 et 10 février), bébé bouquine, le meeting de la samba, l’heure du conte, l’audition de l’Ecole de musique…

 1)  L’édito du maire :  

Il est  amusant de lire sous la plume du maire que  «début février,  deux réunions publiques ont eu lieu » et que « de nombreux arcisiens ont fait le déplacement », alors que la réunion sur l’urbanisme du 7 février a été annulée à cause de la neige.  L’édito a donc été écrit avant même que les réunions aient eu lieu.

Une fois de plus, le maître-mot est « concertation ». Une stratégie de communication, en fait, comme nous l’avons indiqué dans notre compte-rendu de la réunion publique du 1er février sur le lotissement : les sujets importants ont été décidés sans aucune concertation (les 1000 logements engagés depuis 2014, la mise en impasse de la rue Gabriel Péri ou encore la construction de 2 pylônes de 40 mètres de haut au stade jean Moulin, afin d’y planter quatre antennes de téléphonie mobile). Signalons que  pour l’occasion,  des boîtiers de vote ont été loués pour 2280 €.

Autre exemple de désinformation, chronique celle-là, lorsque le maire affirme qu’il a réalisé « plus de 80 % de son programme ».  Voici ci-dessous plusieurs extraits d’éditoriaux du maire, issus de numéros de magazines parus entre avril 2016 et février 2018, et du bilan de mi-mandat.

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C’est un peu comme pour le froid glacial, il y a la température réelle et celle qui est ressentie. Ici, on ne sait même plus s’il y a un chiffre réel.

Enfin le maire fait le VRP pour un cirque ! Tout cela pour prétendre que la Ville bouge. En retour, le directeur du cirque fait applaudir les élus par les spectateurs et leur demande d’aller sur la page facebook de la Ville pour demander que le cirque revienne l’année prochaine.

Le problème est que le journal a imprimé n’importe quoi en 4ème de couverture : 12 dates pour 10 représentations, notamment une le jeudi 29 février 2018 !  Serait-ce en raison d’un problème d’effectif ? En effet, 4 personnes qui travaillaient dans ce service avant 2014 ont été remerciées ou mutées.

 2) Vœux du maire aux personnalités :

C’est étonnant ! Le théâtre de la Grange ne peut accueillir qu’un maximum de 400 personnes mais le magazine affirme qu’il y en avait 550 (!?!). Encore un mensonge ? Ou bien le non-respect des règles de sécurité ?

Le magazine mérite en tous cas une distinction pour son objectivité ! Non content de proposer 9 photos du maire sur 2 pages, il donne dans la brosse à reluire : « L’édile a introduit la soirée par un discours national très fort et positif, empreint de références historiques très remarquées et appréciées. » Quelle leçon de journalisme indépendant. Cependant un grand nombre d’Arcisiens qui ont assisté à ce show se sont demandé les raisons de ce « discours national » alors qu’ils s’attendaient à ce qu’on leur parle simplement de Bois d’Arcy. En fait ce discours ne s’adressait pas aux habitant(e)s de Bois d’Arcy mais aux élus des Yvelines qui se déplacent traditionnellement pour assister aux vœux de leurs « collègues ». Cela peut toujours servir dans une carrière politique…

 3) Les transports

Quand le magazine propose sur deux pages la photo d’un bus, on comprend qu’il faut faire du remplissage. Mais c’est aussi l’occasion de présenter les choses sous un jour favorable ! En couverture on peut lire ce titre : « La Ville enrichit son offre de transports »… ce qui pourrait laisser penser que c’est  à porter à son crédit alors que c’est entièrement de la responsabilité de Versailles Grand Parc.

Sur le même principe, sous le titre « La navette 41 du week-end » on demande l’avis des lecteurs « afin d’améliorer ce service » … Or il n’y a aucun service de navette 41 le week-end. Il faudrait donc commencer par le créer avant de l’améliorer. Mais le magazine s’en moque : l’essentiel est de donner encore l’impression qu’on pratique la « concertation ».

En revanche, la Ville ne fait rien par exemple pour remettre l’abribus qu’elle a supprimé place de l’Eglise. Les usagers attendent donc sous la pluie, sont très mécontents et l’ont fait savoir en mairie. On leur répond un jour que l’abribus sera remis, un autre jour que tout restera en l’état. Mais il n’y a donc eu aucune « concertation » au préalable ?

 4) La police municipale

Une pleine page pour présenter le nouveau chef de la police municipale, pourquoi pas ? Mais où est passé le précédent ? Pas un mot du journal, qui préfère laisser entendre que ce nouveau venu vient renforcer « les équipes sur le terrain ». C’est encore une manipulation.  Il y a d’ailleurs bien longtemps que le magazine ne donne plus de chiffres sur les effectifs de notre police municipale. Nous allons réparer cet oubli :

  • En juillet 2014, pour la future création de la police municipale, le journal annonçait 1 brigadier chef, 2 ASVP (Agents de Sécurité sur la Voie Publique) et « 2 à 3 policiers municipaux à moyen terme », plus un agent d’accueil. Il faut savoir que les 2 ASVP étaient déjà présents AVANT 2014, (ils étaient même 3 à l'époque).
  • En décembre 2014, page 6, le journal annonce toujours 1 chef, 2 ASVP et « à terme » 3 policiers municipaux.
  • En mai  2015, page 6, le journal affirme que le recrutement de deux policiers municipaux est « en cours ».
  • A l’été 2015, un brigadier chef est engagé. C’est tout.
  • Dans le bilan de mi-mandat distribué en juin 2017, il est question d’un chef et de deux « policiers municipaux »… qui sont en fait les deux anciens ASVP
  • En septembre, le chef s’en va … Il ne reste donc que deux policiers. Mais en fait l’un des deux est en formation pour plusieurs mois, il n’y en a en fait PLUS QU’UN depuis 6 MOIS.
  • Février 2018, le magazine annonce donc l’arrivée du nouveau chef … qui remplace donc l’ancien. Conclusion : en tout et pour tout, la Ville a embauché UNE personne.

En conséquence, on ne peut que sourire des chiffres de « sécurité » que le magazine nous donne (page 9) en laissant entendre que c’est grâce à la politique des élus en ce domaine.

D’ailleurs quel crédit peut-on accorder à ces statistiques de sécurité quand on sait à quel point le magazine peut truquer les chiffres ? D’ailleurs, si on y regarde bien, on constate que la présentation est embellie : pour les différents vols, entre 2016 et 17, on avance -14,6%, -20,6%, et même -34% pour les cambriolages… Mais si on additionne tout, on s’aperçoit que la moyenne est à -15 %, ce qui est moins flatteurIl manque d’ailleurs un chiffre, celui des infractions liées aux stupéfiants… Pourquoi cet oubli du magazine ? Les pourcentages sont mauvais ?

Ce qui est grave dans tout cela, c’est la volonté de passer un message sécuritaire au risque de nourrir l’inquiétude des gens, alors que Bois d’Arcy reste une ville particulièrement calme … avec malheureusement des cambriolages, comme beaucoup de villes calmes.

 5) Le label « ville active et sportive »

Et voilà encore un exemple de manipulation de l’information ! On veut nous faire croire que la Ville a « décroché » ce label, que le Ministère des Sports l’a particulièrement distinguée pour la politique de ses élus… depuis 2014, bien sûr. Il n’en est rien, pour obtenir ce label il faut le demander en envoyant un dossier, comme on peut le découvrir sans mal sur les sites officiels : 

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De même, le magazine ne vous dira pas qu’il y a quatre niveaux de médaille et que Bois d’Arcy n’a obtenu que le premier… C’est donc si compliqué de dire simplement la vérité ? Que penser enfin du fait que pas un mot n’est dit sur le travail des associations, qui sont les véritables animatrices du sport à Bois d’Arcy ?

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 Pour rappel, la ville paye chaque année pour arborer sa 1ère @ (700 € par an) et pour afficher le label « arbre d’avenir » (1500 € au minimum).

Rappelons aussi pour le principe que l’aménagement des lisières de forêt annoncé page 11 (avec un boulodrome, un pas de tir à l’arc, des parcours sportifs, des jardins familiaux) a été négocié avant 2014 avec l’aménageur de la Croix-Bonnet, comme d’ailleurs la maison de quartier et la crèche. Une salle de sports avait aussi été obtenue, mais le maire actuel l’a supprimée pour que l’Aménageur finance à la place  une partie de la rénovation du Cosec, pour 800 000 €.

 6) La rénovation du Cosec

Il y a fort à parier que les lecteurs du magazine ne comprennent rien à ce projet de rénovation du Cosec, annoncé sans cesse depuis bientôt 4 ans. Le magazine a l’art de recycler en permanence les mêmes annonces pour faire croire qu’il se passe toujours quelque chose sur la commune.

Rappelons comment ce projet a été présenté depuis 2014 dans le journal municipal :

  •  Juillet 2014 : l’étude pour la rénovation du Cosec (200 000 €) est annoncée. Ce projet est même présenté page 8 comme étant « en cours »
  •  Novembre 2014 : page 8, il est dit que le projet « avance »
  • Avril 2015 (page 11): il est question de la « poursuite des études de rénovation ». Le lancement des travaux est annoncé pour 2016.
  • Mai 2015  (pages 7 et 14) : le début des travaux est annoncé pour le « printemps 2016 »
  • Novembre 2015 (page 13) : les travaux sont maintenant annoncés pour l’automne 2016.
  • Octobre 2016 (page 6) : Le Cosec sera réhabilité et agrandi « dès juin 2017 »
  • Mai 2017 (page 13) : « La réhabilitation du Cosec et de ses abords va bientôt commencer ». Une subvention a été obtenue du département pour 600 000 €
  • Bilan de mi-mandat juin 2017 : les travaux doivent démarrer « à l’automne 2017 pour une durée de 12 à 14 mois »
  • Octobre 2017 (page 5) : les travaux devaient commencer en novembre, mais sont décalés en raison des malfaçons repérées dans le sol du gymnase Colette Besson, qui se trouve fermé après un peu plus d’un an de fonctionnement.
  • Décembre 2017 (page 3, édito du maire) : « Bientôt nous commencerons les travaux de rénovation du gymnase du Cosec »
  • Janvier 2018 (page3) : « l’extension du gymnase Cosec »  est encore annoncée par le maire
  • Février 2018 (page 11) : «  les travaux devraient commencer cet été pour une durée de 12 à 18 mois », alors qu’il était question de 14 mois en juin dernier…
  • A suivre

Ajoutons que le magazine évoque régulièrement le Cosec comme un gymnase ancien, construit au début des années 70 quasiment laissé à l’abandon avant 2014. Jamais on ne rappelle que des parquets pour la pratique de la danse ont été installés dans 3 salles à la fin des années 90 (avant on dansait sur le béton !), que d’importants travaux de rénovation et d’isolement ont été faits en 2005, que deux nouvelles salles pour la pratique des arts martiaux ont été inaugurées en septembre 2009 pour remplacer le vieux bâtiment situé au coin de la rue Baragué.

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 L’objectivité et l’honnêteté intellectuelle ne sont pas de mises au sein de la direction actuelle  du magazine. On peut aussi constater que la communication était plus sobre en 2009…

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