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Le Mag en bref, n° 39, octobre 2018

Une nouvelle maquette pour le magazine municipal (à quel coût ?) et un nouveau style de communication : les lecteurs sont directement interpellés, surtout dans le dossier sécurité : « pour votre sécurité », « au cœur de vos préoccupations », « pour mieux vous protéger »…et surtout « votre magazine municipal fait évoluer sa maquette et s’adapte à vos envies » ! Ah bon ? Comment le magazine connait-il nos « envies » ? Qui a-t-il interrogé ? Y a-t-il eu un sondage qui nous aurait échappé ?  Rien de tout cela, ce n’est que de la com’, le boniment habituel.  Ce n’est plus un magazine, c’est un dépliant publicitaire bas de gamme.

1- L’édito du maire (page 3)

Toujours le même discours sur la sécurité, sujet censé être porteur à 18 mois des municipales. Mais rien de neuf en fait : il y a aujourd’hui 3 policiers municipaux…il y a avait 3 ASVP (Agent de Sécurité) avant 2014. Le maire veut nous faire croire que sa police municipale fait baisser le nombre de cambriolages alors que le service est fermé après 17h 15 et le week-end. Si les élus allaient un peu au contact des Arcisiens, ils entendraient surtout ce qui se dit en Ville sur les contraventions …
Il faut oser enfin présenter la « réfection du sol du gymnase Colette Besson» comme une « valorisation » de notre cadre de vie. La vérité est toute autre : le gymnase est resté fermé plus d’un an, quelques mois après son inauguration, pour que la municipalité fasse refaire le sol qui souffrait d’une grosse malfaçon (voir page 10).

 2- Environnement (pages 8 et 9)

Une fois de plus, le magazine présente la rénovation de l’avenue Jean Jaurès comme l’événement à venir…ça fait des mois que cela dure, la centaine d’arbres ayant été arrachée il y a deux ans !

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Il paraît que le plus gros du chantier sera finalisé à partir de janvier (trottoirs, voirie…) alors que la destruction du restaurant Villa de jade n’a toujours pas été lancée, ni les travaux de construction des 50 logements prévus (sans parler des 90 logements sur le terrain de l’ancien But, qui ne seront pas finis avant fin 2019). Autant dire qu’il faut s’attendre à quelques dégâts. Peu importe, il faut donner l’impression en permanence que ça bouge !

Pour l’extension de l’école du Parc, le magazine se garde bien de rappeler qu’elle est rendue indispensable par la construction de 246 logements rue Etienne-Jules Marey. Une bonne partie des travaux est d’ailleurs financée par le promoteur, ce que le magazine oublie de préciser, ce qui permet de laisser croire au lecteur un peu distrait que cette extension est simplement un projet de rénovation des bâtiments municipaux.

3- Travaux (pages 10 et 11)

Deux pages désopilantes où l’on essaye de présenter de simples travaux de peinture pour des événements, avec grands renforts de photos « Avant/ Après ». Or que voit-on ? Juste des pièces ou des couloirs avec des peintures fraîches ! Ou encore des passages piétons parfaitement identiques avant et après la peinture ! Parfois le magazine oublie (?) même la photo « Avant » et ne montre que la photo « Après », pour les tennis et le gymnase Besson. Sans doute que la différence était nulle. Qu’est-ce qu’il ne faut pas faire pour épater les lecteurs.

4- La Police municipale (pages 12 à 15) :

Nous ne reviendrons pas sur ce que nous avons déjà dit plus haut. Nous ajouterons deux points :

Depuis 2014, le magazine annonce toujours un nombre différent de caméras de vidéo surveillance : une fois c’est 14, une fois 15, et maintenant 19 (pour l’année prochaine !). Il serait tellement plus simple de donner la liste précise avec leur date d’installation. On verrait ainsi que 9 caméras étaient déjà programmées avant 2014, dont 5 installées. Quand on sait que 4 caméras ont été ajoutées à celle posée avant 2014 au carrefour de la mairie, on se demande où est « l’exploit » ce cette équipe ?

Le magazine rappelle que le maire de Bois d’Arcy est chargé de la vidéo-protection à Versailles Grand-Parc et lui donne la parole (ce n’est pas difficile, c’est lui le directeur de la publication). Le maire rappelle que « depuis 2010», VGP a installé « près de 380 caméras » sur son territoire. Il ajoute : « Je suis fier d’avoir porté cet ambitieux projet pour nos villes » et  adresse ses remerciements « aux équipes de l’agglomération ». Sauf qu’entre 2010 et 2014, il ne siégeait même pas à VGP. Il n’y a fait son entrée qu’en avril 2014,  alors que le travail sur la vidéo-protection était engagé depuis longtemps. Cette tentative de récupération, aujourd’hui, est intellectuellement malhonnête.

Rappelons enfin que P. Benassaya, alors conseiller municipal d’opposition de Bois d’Arcy, s’était abstenu en 2012 lorsque l’ancien maire Claude Vuilliet avait fait voter par le Conseil la décision d’implanter des caméras de vidéo-surveillance sur la commune.

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 5- Renouvellement du serment de jumelage (p18)

 Le magazine n’explique pas pourquoi ce renouvellement a eu lieu à Strasbourg, au Parlement européen. C’est bien dommage.

En fait le renouvellement du jumelage aurait dû avoir lieu à Mücheln, en 2017, le serment originel ayant eu lieu 20 ans plus tôt à Bois d’Arcy. Hélas ! le maire de Bois d’Arcy ne s’est pas déplacé. Le maire de Mücheln a alors indiqué qu’il ne viendrait pas signer ce serment à Bois d’Arcy, ce qu’on peut comprendre, malgré l’invitation que lui a faite  notre maire d’assister à un match du PSG ! Il a fallu qu’un député européen invite les deux maires à Strasbourg pour que le renouvellement du jumelage soit signé.

6- La tribune majoritaire (page 19)

Le magazine veut absolument faire croire qu’il y a plus de spectateurs au théâtre de La grange qu’avant 2014. On voit mal la raison d’un tel acharnement puéril. Surtout que les chiffres sont têtus : il y avait plus de 20 spectacles par an au théâtre avant 2014…contre 10 aujourd’hui.

Quitte à vouloir jouer à ce petit jeu, le magazine devrait y réfléchir à deux fois avant d’annoncer « 6000 spectateurs l’année dernière »…dans une salle qui ne peut accueillir que 360 personnes (400 si l’on ajoute des chaises dans les galeries sur les côtés). 360 (ou 400) multipliés par 10 spectacles, cela fait 3600 spectateurs (ou 4000). On est loin des 6000 imaginés par le magazine.

Mais le plus grave est ailleurs. On peut lire ceci dans cette tribune : « la municipalité compte prochainement réveiller l’Abri-blues pour en faire, enfin, un vrai lieu musical pour les jeunes… ». Quand on sait que le maire actuel a volontairement tué la MJC en supprimant sa subvention, l’emploi du terme « réveiller » est scandaleux. Prétendre par ailleurs que l’Abri-blues n’aurait jamais été un « vrai » lieu musical pour les jeunes est la preuve d’une méconnaissance totale de la Ville…ou encore d’une aptitude au mensonge particulièrement lamentable.

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