Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • On ecrit toujours trop !

    Nous venons de retrouver un document très révélateur : il s’agit d’un tract écrit en février 2013, juste un an avant les municipales, par un conseiller municipal d’opposition… un certain Benassaya.

    boisdarcypourtousfev2013beton.jpg


    L’extrait que nous reproduisons ici, finement intitulé « Attention béton », en dit long sur les pratiques de ce candidat. Il reprochait au maire de l’époque d’avoir construit 172 logements sociaux et de vouloir atteindre le nombre fixé par la loi.
    Voici ce qu’il écrivait : « Pour atteindre la barre des 20%, il faut construire plus de 170 logements en plus. Et si la loi passe à 25%, plus de 200 ! Où les mettre ? La Ville fait 548 hectares, dont 217 hectares de forêt. L’espace y est compté »

    Un an plus tard, ce candidat (qui d’ailleurs se trompe dans ses calculs, mais passons…) va devenir maire de Bois d’Arcy en « bâtissant » toute sa campagne sur la promesse de ne pas bétonner. Mais à peine élu, il va vite trouver « où mettre » non pas 200 logements supplémentaires mais près de 1000 : 400 à la Croix-Bonnet, 246 sur le terrain Fuji, 300 autour du centre-ville…et ce n’est qu’un début !
    En 2016, ce même maire va faire voter un nouveau PLU, qui fixe à…30 % le nombre de logements sociaux à construire pour chaque nouveau projet. Ce PLU prévoit également 307 logements sur les terrains du centre-ville appartenant à la Ville.
    Enfin, en mars dernier, ce même maire a voté au conseil départemental une délibération décidant que les villes en déficit de logements sociaux (dont Bois d'Arcy) devaient les construire avant 2025.
    Le candidat Benassaya affirmait en 2013 : « Les Arcisiens ont surtout besoin d’oxygène, d’espaces verts et de promenades » et concluait : « Nous voulons un autre avenir pour Bois d’Arcy ». En fait de « promenades », les Arcisiens ont effectivement bien été promenés par ce candidat sans parole, ils le voient bien aujourd’hui.

    On écrit toujours trop. Mais les écrits restent. Aux prochaines élections municipales, il va falloir rendre des comptes à celles et ceux qui ont de la mémoire.

  • Le Mag en bref, n° 43, février 2019

    On savait déjà que le magazine était un outil de propagande sans scrupules, plus soucieux de valoriser l’image des élus que de donner des informations locales. D’ailleurs l’édito du maire répète les mêmes messages que le mois précédent : innover, moderniser, grands projets, bla bla bla et toujours le mensonge sur les impôts qui n’augmentent pas !

    Mais il faut bien constater que dans les derniers mois qui nous séparent des Municipales, le magazine s’emploie à faire la campagne du maire, en images et dans le texte.

    Il est ainsi tout à fait remarquable que le magazine présente systématiquement le maire comme une sorte de super-héros local, comme on peut le vérifier dans les articles ci-dessous.

    Lire la suite

  • Conseil municipal du 21 février 2019

    Le conseil du 21 février en bref :

     - la Ville est toujours en infraction avec la loi sur l’affichage libre. Rappel : le maire a supprimé 8 des 12 panneaux d’affichage libre. C’est illégal. La Ville devrait en avoir 6 (autrement dit, les anciennes municipalités avaient attribué le double pour l’expression démocratique). Déjà interpellé par l’opposition sur ce sujet en juin dernier, le maire n’a toujours rien fait pour faire respecter la loi. Lors du conseil du 21 février, de nouveau rappelé à l’ordre, il a déclaré qu’il allait faire le nécessaire. Quand ? « Bientôt » a-t-il répondu avec mépris aux élus d’opposition.

     - Autre curiosité : les frais engagés pour les vœux du maire n’ont pas été communiqués lors du conseil. Il paraît que c’est un oubli qui sera régularisé au prochain conseil. La note serait-elle un peu trop salée ?

     - Enfin, interrogé par l’opposition sur le nombre exact de caméras de vidéo-surveillance implantées sur la ville à ce jour, le maire a reconnu qu’il y en avait 14 alors que le magazine municipal en annonce toujours plus (19 aux dernières nouvelles). Mais il parait qu’il y en aura 20 d’ici les élections municipales ! L’adjoint à la sécurité en a même annoncé 25…avant que le maire ne le ramène à la raison. On peut ainsi constater que malgré tout le tintamarre fait sur ce sujet, 5 caméras ont seulement été ajoutées depuis 5 ans aux 9 déjà votées avant 2014. Et quand on sait que 4 des 5 caméras en question ont été placées au carrefour de la mairie… Signalons d’ailleurs qu’aucune caméra n’a été implantée à la Croix-Bonnet à ce jour. Les riverains apprécieront. Le maire ne veut pas retransmettre en direct les séances du conseil, sur Facebook par exemple. C’est dommage car les Arcisiens en apprendraient plus que dans le magazine grâce aux questions de l’opposition. Ils verraient aussi avec quel mépris leur maire traite ses opposants.