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Agir pour Bois d'Arcy - Page 11

  • Votre lettre d'informations #02 - mai 2018

    Vous trouverez ci-dessous Votre lettre d’information n°2 en cours de distribution dans toutes les boîtes aux lettres.

    Au sommaire : la disparition de la MJC, les baisses de subventions aux associations, les 305 logements au cœur de ville après 2020 et le projet du maire de ramener Bois d'Arcy dans la ville nouvelle de Saint Quentin en Yvelines.

    Téléchargez le document en PDF : Votre_lettre_d'information_#02.pdf

    ou cliquez sur les images :

    lettre_info_2_page_1.jpglettre_info_2_page_2.jpg

     

  • Philippe Benassaya, le grand ami des promoteurs

    La Ville est propriétaire de cette maison (photo) située au 55 avenue Jean Jaurès, sur 700 M2 de terrain, près du carrefour. En mars 2016, le maire a fait voter par le conseil municipal l’autorisation de la vendre. Le locataire qui l’occupait a étémaison_pompier.jpg remercié. Et depuis… rien. Comme si aucun acheteur ne s’était présenté. Une planche de bois a été fixée sur le portail, ce qui ne facilite pas les visites !
    On dirait bien que ce pavillon est gardé en réserve… pour un futur projet immobilier. Ce sera après 2020, si l’équipe municipale actuelle est réélue.
    Voici pourquoi :

    - rappelons tout d’abord que la Ville est propriétaire d’un certain nombre de pavillons et de terrains autour de la mairie. Le maire affirme qu’il n’y a aucun projet immobilier sur ces terrains… mais dans son PLU voté en 2016, 305 logements y sont pourtant prévus (ainsi que 350 au carrefour du Puits) …

    - Ensuite la Ville compte 17,5 % de logements sociaux au lieu des 25% imposés par la loi. En conséquence nous payons une pénalité lourde chaque année (entre 120 et 140 000 €). Lors de la réunion publique sur l’urbanisme, le 15 mars dernier, le maire a indiqué qu’il n’était pas question de construire les 562 logements sociaux manquants pour atteindre 25 % et ne plus payer de pénalité.

    - Or 15 jours plus tard, le 30 mars, au Conseil départemental où siège M. Benassaya, le président Pierre Bédier fait voter à l’UNANIMITE une délibération qui engage les villes des Yvelines à remplir leurs obligations de 25% de logements sociaux, d’ici 2025, avec l’aide du département pour éviter que ce soit l’Etat qui construise à leur place. Pierre Bédier annonce mettre à disposition des villes son « carré magique » d’aménageurs dont Citallios (Nouvelles de Versailles du 4/4/18). Le président de Citallios est Pierre Bédier. L’un des 8 administrateurs est Philippe Benassaya.

    - Par ailleurs M. Benassaya est président du CAUE des Yvelines (Conseil d’Architecture, d’Urbanisme et de l’Environnement) et il préside également l’agence IngénierY qui propose une assistance à maîtrise d’ouvrage en matière d’urbanisme et de voirie. Que d’activités dans le domaine de la construction !
    Le maire voudrait nous faire croire qu’il n’a aucune intention de construire autour de la mairie… alors pourquoi a-t-il voté cette délibération au Conseil départemental ?
     

  • Le Mag en bref, n° 35, avril 2018

    Ce numéro est un festival de mensonges…  Jugez plutôt :

    1 - Edito du maire :

    On connaissait déjà les mensonges habituels :

    • Sur les taux d’impôts inchangés depuis 2014, ce qui laisse entendre qu’ils augmentaient avant tous les ans… alors que ce sont les mêmes depuis 2010.
    • Sur l’absence d’augmentation de la fiscalité depuis 2014 alors que tout le monde a bien vu l’importante hausse depuis 2015 : +120 à 150 € par an et par foyer, à cause d’un abattement qui a été ramené de 15 à 5%.

    Mais les mensonges ne s’arrêtent pas là. Le maire se prétend bon gestionnaire et affirme ceci : « accroissement des recettes, baisse des dépenses, telles sont nos solutions en temps de crise ». Il suffit de comparer les budgets 2017 et 2018 pour constater le contraire : les dépenses et les impôts augmentent et les recettes baissent.

    budget2018bis.png

    Sachez enfin que lorsque le maire déclare qu’il a décidé d’augmenter la  «capacité d’investissement » de la Ville « parce que l’immobilisme en cas de grise est dangereux », il faut comprendre qu’il a prévu 4 millions d’emprunt en 2018.

     2 - La réunion publique sur l’urbanisme :

    Nous vous recommandons la lecture sur ce blog de notre compte-rendu de cette réunion qui n’était qu’une opération de com’ une fois de plus. Le but était de faire oublier les 925 logements déjà lancés et même de les faire approuver par les assistants !

    50 personnes ont pris part au vote (et non 70 comme le prétend le magazine), ce qui représente 0,3%  de la population arcisienne, autant dire que les pourcentages avancés n’ont strictement aucune valeur. Le journaliste des Nouvelles de Versailles a compté comme nous et n’a pas été dupe des questions posées. Voici ce qu’il écrit dans l’édition du 21 mars (article reproduit page 8 du magazine, mais rendu illisible) : « Avec une cinquantaine de votants à chaque question, la représentativité des habitants d’une ville de 15 000 habitants reste néanmoins toute relative. Des questions qui incitaient à répondre favorablement à la volonté politique municipale posent en outre la limite de l’exercice ». Tout est dit.

     Venons-en aux mensonges :

    • Les plus gros se trouvent dans le plan figurant page 10 (voir ci-dessous) : c’est presque le même tableau qui a été présenté au public le 15 mars, sauf qu’entre temps, le magazine a corrigé « l’erreur » d’addition que nous avions signalée dans notre compte-rendu : le total engagé depuis 2014 est de 925 logements et non 884.
      En fait, le magazine imagine ce qui aurait été construit par l’ancienne équipe et invente des chiffres sans aucune justification. Tant qu’à faire on compte deux fois les mêmes : 370 pour le centre-ville et 622 pour les constructions situées avenues Jaurès, Barbusse et Paul-Vaillant Couturier comme si elles ne faisaient pas partie du centre-ville ! Inversement on affirme que le maire actuel construit 0 logements au centre-ville en faisant comme si les 279 engagés sur ces mêmes avenues ne comptaient pas !

     

    constructions_centre_ville_reunion_pub.png

    • L’autre mensonge consiste à faire croire que l’ancienne municipalité avait prévu 445 logements sur le terrain Fuji (terrain privé !) et 590 à la Croix Bonnet. Lors de la réunion publique, le maire et son adjoint à l’urbanisme avaient reconnu publiquement qu’il n’y avait en fait aucun projet et qu’il s’agissait d’erreurs dans le power point projeté ce soir-là. La présence d’un ancien adjoint les avait conduits à reconnaître ces « erreurs ». Curieusement ces « erreurs »-là  n’ont pas été corrigées dans le magazine…

    3 - « Bois d’Arcy, une Ville, un bassin de vie »…

    Voilà un bien curieux article, dont la présence semble à première vue inexplicable. C’est là qu’on trouve les mensonges les plus énormes.

    Que dit cet article ?  Que Bois d’Arcy est membre de Versailles Grand Parc « depuis 2010 » mais que son « territoire naturel » est Saint-Quentin en Yvelines. Vient ensuite un « historique » qui prétend que depuis 1983 Bois d’Arcy a vécu « en autarcie alors que de nombreuses intercommunalités se formaient et montaient en puissance sur l’ensemble de notre territoire », bref que la Ville aurait pris du retard Il parait que l’équipe municipale en place en 2010 (celle de Claude Vuilliet) sous la pression du Préfet,  aurait « refusé de revenir à Saint-Quentin préférant rejoindre l’agglomération de Versailles Grand-parc ». L’article conclut en laissant entendre qu’aujourd’hui nous devrions plutôt dépendre de Saint-Quentin. Bref tous des nuls avant 2014.

    Tout cela est complètement faux. Soit le magazine et son directeur, le maire de Bois d’Arcy, le savent et c’est tout simplement scandaleux. Soit ils ignorent tout de l’histoire de la Ville, ce qui ne serait pas si incroyable, et ils inventent, ce qui est tout aussi scandaleux. Nous pensons que c’est le premier cas qui est le bon. Il suffit de reprendre le journal municipal pour découvrir la vérité :

    • Le numéro 57, de janvier 2006, consacre deux pages à la coopération intercommunale. On apprend que depuis 2003 une réflexion est menée.  Claude Vuilliet a écrit dès 2003 au président de Versailles Grand Parc et au président de Saint-Quentin en Yvelines pour proposer l’adhésion de la Ville. Le président de Saint-Quentin a refusé en répondant que Saint-Quentin avait décidé de rester à « périmètre constant ». En conséquence, le conseil municipal, le 13 décembre 2005, a déclaré son « intention » de rejoindre Versailles Grand-Parc et de procéder à une étude pour en mesurer les conséquences financières.

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    • Le numéro 61 de septembre 2006 consacre encore deux pages à l’intercommunalité. Le conseil municipal du 29 juin 2006 a cette fois décidé de rejoindre Versailles Grand Parc.

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    • Le numéro 68 de novembre 2007 consacre deux pages à l’entrée officielle de Bois d’Arcy dans l’intercommunalité de Versailles Grand Parc au 1er janvier 2007.

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    • Le numéro 79 de septembre 2009 consacre 6 pages à Versailles Grand-Parc et à sa transformation en « communauté de communes » au 1er janvier 2010.

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    Alors comment expliquer qu’un article aussi mensonger apparaisse dans ce numéro du magazine ? Quel est le but recherché ? Il s’agit tout simplement pour le maire de Bois d’Arcy de prendre position contre le maire de Versailles en prétendant que Bois d’Arcy n’a pas grand-chose à faire dans VGP. En effet, il y a actuellement un conflit entre le maire de Versailles et le président du conseil départemental auquel le maire de Bois d’Arcy est très … attaché. Les maires des communes des Yvelines prennent position pour l’un ou pour l’autre. Cet article est très vraisemblablement la façon que P. Benassaya a trouvée pour faire allégeance…

    Nous y reviendrons bientôt…