De la com’ avant toute chose : telle est la devise du magazine municipal qui ne cherche guère à informer, mais à donner l’illusion aux lecteurs que tout va pour le mieux dans la meilleure des communes. A chaque page on trouve des articles évoquant des fêtes municipales, des moments de convivialité, qui pour la plupart existent depuis très longtemps : le grand marché arcisien, la cérémonie du 18 juin, la fête de la musique, les fêtes de la Saint-Gilles, le concours de pêche, le forum des associations, le semi-marathon… Tout cela pour détourner l’attention des sujets qui pourraient fâcher.
Autre astuce du magazine : faire du bruit pour des micro-événements, pour faire croire que « ça bouge » en permanence.
Que retenir du magazine de septembre ?
Agir pour Bois d'Arcy - Page 10
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Le Mag en bref, n° 38, septembre 2018
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Nouveau parking de la Tremblaye... un retard inquiétant
Les anciens services techniques municipaux, évacués depuis 4 ans, n’en finissent plus de pourrir sur place. La vue depuis le gymnase Colette Besson est d’ailleurs imprenable !
Côté place de la Tremblaye, ce n’est pas mieux.
Pourtant ces bâtiments devraient déjà être démolis pour aménager un parking public de 50 places ainsi qu’une sente menant du gymnase à la place de la Tremblaye.
Mais rien ne bouge. Et cela ne va pas tarder à poser quelques problèmes. Voici pourquoi.
Fin 2015, le maire a signé avec COGEDIM, promoteur du terrain Fuji, une convention qui détaille les travaux rendus nécessaires par la construction de 246 logements : la rénovation de la rue Etienne Jules Marey, une classe supplémentaire à l’école du Parc, une autre à l’école Turpault, et enfin le parking public et la sente à la place des anciens services techniques.
La convention indique que c’est LA VILLE qui doit engager les travaux, dans des délais très précis. COGEDIM s’engage à en payer une grande partie en échange de l’exonération de la taxe d’aménagement pendant 10 ans.
Occupons-nous seulement du coût de la construction des parkings et de la sente : il était estimé fin 2015 à 179 000 €. COGEDIM devait prendre à son compte 125 300 €…mais la convention précise que ces travaux devaient commencer AU PLUS TARD 12 mois après la déclaration d’ouverture du chantier…et devaient être achevés dans les douze mois suivants.
L’article 8 de la convention indique enfin que si les travaux ne sont pas réalisés par la Ville dans les délais impartis, les sommes versées par le promoteur lui sont restituées…avec indemnités.
Or on constate que le chantier est lancé depuis plus de 15 mois et que rien n’a été fait. On devine la suite.
Précisons que le montant des travaux (179 000 €) ne prend pas en compte la démolition des bâtiments en ruine des services techniques. Il y en a pour 200 à 300 000€ de plus… Ceci explique sans doute l’inertie du maire sur ce dossier. Évidemment, si la Ville trouve un promoteur qui accepte de payer la démolition, tout sera plus simple… mais avec combien de logements en échange ?Lien permanent Catégories : Environnement/urbanisme -
Sauve qui peut en mairie...
Il est loin le temps où le journal municipal présentait les nouveaux responsables de service arrivant en mairie. Cela n’arrive plus et pour cause : il y a tellement de départs que les Arcisien(ne)s se poseraient inévitablement des questions.
Mais il reste heureusement le guide municipal qui vient de paraître. Il suffit de comparer les pages concernant les services municipaux des éditions 2017 et 2018 (p21) pour constater les nombreux changements de direction survenus sur cette seule année.
Ces cinq derniers mois, 4 responsables de service ont décidé de quitter la mairie : « Vie associative et événementiel », « Urbanisme », « Culture » et « Finances » ... Il ne nous appartient pas d’évoquer les raisons de ces départs, et après tout chacun a le droit de vouloir gagner d’autres horizons. Mais il n’en demeure pas moins que ces démissions à la chaîne sont révélatrices d’un certain malaise…
D’ailleurs cette situation n’est pas nouvelle mais elle s’aggrave : rappelons par exemple qu’en 4 ans se sont succédé 4 responsables à la Communication, 3 aux Ressources humaines et 3 à l’Urbanisme…
A noter un cas particulier : le Directeur Général des Services, en poste depuis une quinzaine d’années, a été « remercié » par le maire au printemps dernier, alors qu’il semblait donner toute satisfaction…cependant son successeur était déjà trouvé avant même qu’il s’en aille !!! Sans commentaire.
Une autre disparition ne fait l’objet d’aucune information dans le guide municipal 2018 : celle de l’Office Municipal des Sports (OMS), association créée il y a plus de 40 ans… mais brutalement supprimée par le maire en juin dernier (alors qu’une subvention de 40 000 € lui a été attribuée en mars). On relira avec profit les mots du maire dans l’éditorial du guide 2017, il y a juste un an : « Je tiens d’ailleurs à saluer l’immense travail réalisé par l’OMS et le service Vie associative… ».
Un an après l’OMS a été « remerciée » pour de bon et la responsable du service Vie associative est partie.
Bonne rentrée à toutes et à tous… et bonnes vacances à celles et ceux qui ont attendu le mois de septembre pour prendre un repos bien mérité.Lien permanent Catégories : Culture/vie associative/sport, Services municipaux -
Panneaux d'affichage libre : autre espèce en voie de disparition...
8 panneaux d’affichage libre ont été supprimés à Bois d'Arcy !!!
Depuis de nombreuses années, la ville disposait de12 panneaux d’affichage libre. Comme leur nom l’indique, ces panneaux permettent aux associations, mais aussi à l’opposition municipale, de s’exprimer librement. C’est une disposition démocratique, strictement encadrée par la loi.
Pendant des dizaines d’années, les maires successifs ont laissé les 12 panneaux arcisiens en place. Depuis 3 ans, le maire actuel en a supprimé 8, notamment les plus visibles, c’est-à-dire ceux situés en face de la mairie, de l’église et du centre Leclerc… Il n’en reste plus que 4, et il faut bien les chercher : à l’entrée du stade Jean Moulin, en face du Lidl, rue Ravel et carrefour du Puits.
Lors du conseil municipal du 26 juin dernier, l’opposition a interrogé le maire sur les raisons de ces disparitions. Il s’est contenté de répondre qu’avec seulement 4 panneaux il respectait la loi… ! Et en en supprimant 8, il fait quoi?
Lors d’un précédent conseil, il avait justifié l’enlèvement du panneau situé en face de la mairie en prétextant une « pollution visuelle », en raison des affiches souvent abîmées ou jaunies. C’était pourtant un problème facile à régler puisqu’il incombe à la Ville d’entretenir le mobilier urbain.
Toujours lors du conseil du 26 juin, une conseillère d’opposition a fait remarquer que la loi impose aussi que tout point situé en agglomération doit se trouver à moins d'un kilomètre d'un panneau d’affichage libre. Or une partie du quartier de la Croix-Bonnet se trouve à plus d’un kilomètre du panneau le plus proche, celui en face du Lidl. Que croyez-vous que le maire ait décidé pour se mettre en conformité avec la loi ? D’ajouter un cinquième panneau ? Non… de déplacer le panneau de la rue Maurice Ravel à la Croix Bonnet !
Pour comprendre la raison de tout cela, il suffit de regarder les photos ci-dessous, prises en mars 2014 pendant la campagne des municipales.Il s’agit du panneau d’affichage libre qui était situé en face de la mairie : on peut constater que le candidat Benassaya avait largement profité de la liberté d’expression qui lui était offerte à l’époque… jusqu’à coller systématiquement ses affiches au dos du panneau, sur une surface non prévue à cet effet (c’est interdit par la loi électorale), en créant ainsi une véritable « pollution visuelle ».
Devenu maire, P. Benassaya n’a pas l’intention de laisser autant de liberté d’expression à ses opposants. Il est vrai que les prochaines municipales approchent...Lien permanent Catégories : Démocratie locale