Hier, 20 juin, salle des fêtes, une réunion était programmée avec des responsables du département, la Principale du collège et le maire de Bois d’Arcy. Parents, professeurs et personnels du collège étaient venus en nombre dans l’espoir que l’on répondrait à leurs inquiétudes. Mais rien de nouveau n’a été annoncé et la déception était importante à la fin de cette réunion.
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Extension du collège : une solution existe...
Le 13 juin dernier, le conseil municipal a autorisé le maire à déposer un permis
d’aménager pour la réalisation d’un lotissement de 3 terrains à bâtir sur 1620 m2, 12 rue Camélinat, c’est -à-dire sur une partie du terrain des anciens services techniques, en cours de destruction.
Pourquoi ne pas plutôt proposer ces 1620m2 au département, éventuellement pour l’euro symbolique, afin de construire une annexe du collège ?
Rappelons que ce terrain est situé juste derrière le gymnase Colette Besson (voir photo), il est donc très facile d’accès depuis la cour du collège. Cela permettrait de régler durablement le problème de sureffectif et, sauf erreur, il n’y aura aucune autre possibilité de construction aux alentours du collège.
Sur le reste du terrain occupé par les anciens services techniques, une sente publique va être construite, desservant le gymnase Colette Besson, le collège Mozart, l’école du Parc et le centre culturel de la Tremblaye. Un parking de 45 places va également être aménagé. Il se trouve que la sente et le parking sont financés en grande partie par COGEDIM, promoteur des 246 logements du terrain Fuji, à hauteur de 125 300 € sur un coût total de 179 000€ (estimation 2015). La Ville pourrait donc consacrer ces 3 terrains à la construction d’une annexe du collège, financée par le département. Tout le monde serait gagnant : élèves, professeurs, personnels, parents et Bois d’Arcy..Lien permanent Catégories : Scolaire/périscolaire -
Les parents et les professeurs du collège Mozart toujours en colère !
Aidons-les en signant la pétition :
http://chng.it/NHfkKSgJ
Hier, jeudi 6 juin, l’entrée du collège a été bloquée jusqu’à 9 H par des parents et enseignants du collège. Ils entendent faire entendre une nouvelle fois leur exaspération face au problème de sureffectif : 500 élèves en 2014, 800 à la rentrée de septembre. Le résultat : des élèves et des personnels sous pression, une multiplication des conseils de discipline, comme le remarque Le Parisien de ce jour.
Que demandent les parents et professeurs ? 5 salles de classe supplémentaires, une cour plus grande, une salle polyvalente, la rénovation du réfectoire, des toilettes en nombre suffisant, des nouveaux postes : infirmière, CPE, assistants d’éducation…Or les travaux annoncés par le Maire sont considérés comme insuffisants : du bricolage pour gagner du temps, selon un parent mécontent (voir actu.fr).
Effectivement nous avons déjà signalé que la Ville n’a jamais pris en compte l’accroissement de la population. Le maire prétend qu’il y aura une baisse de démographie en 2021 (comme par hasard après les municipales) ! D’où sort-il ses estimations ? Comment peut-il dire une telle énormité alors que les 1000 logements en cours de construction ne sont même pas encore habités ? Il n’acceptera donc que des couples sans enfants ou des célibataires ? Des retraités ? Tout cela n’est pas sérieux et la preuve en est que l’école du Parc est en cours d’agrandissement…des travaux payés à hauteur de 400 000 € par le promoteur des 246 logements Fuji. C’est bien la preuve qu’on attend plus d’enfants sur Bois d’Arcy. Peut-être que le maire pense qu’ils arrêteront leur scolarité avant le collège ? Ou plus simplement qu’ils iront à Fontenay ou à Saint-Cyr, quand le département aura imposé une désectorisation de certains quartiers…Pas avant 2020, bien entendu !
Une réunion publique est annoncée pour le 20 juin...A suivre !Lien permanent Catégories : Scolaire/périscolaire -
La loi électorale ? A Bois d'Arcy, on l'ignore
La lecture du code électoral est fort instructive et le maire ferait bien d’en faire en toute urgence son livre de chevet. L’article 52 explique notamment qu’un maire candidat à sa réélection n’a pas le droit d’utiliser les moyens de la Ville pour faire sa promotion ou celle de son mandat, dans les 6 mois qui précèdent la date de l’élection. Mais le juge peut remonter à la dernière année complète pour vérifier si la communication de la Ville n’a pas été détournée à des fins promotionnelles. Il se montrera particulièrement méfiant envers tout changement intervenu au cours de cette période et vérifiera l’antériorité de l’action de communication : cette dernière doit avant tout s’inscrire dans une certaine tradition ou un usage local et ne doit pas avoir été créée ou organisée spécialement à l’approche du scrutin.
A Bois d’Arcy, le maire ne se gêne pas et a donc créé cette année les vœux dans les quartiers, pour pouvoir les refaire en 2020 en pensant qu’aucun juge ne verra la manœuvre. Le maire a aussi augmenté le nombre d’invités et les moyens mis en œuvre, ce qui ne manquera pas de retenir l’attention du juge.
Mais ce n’est pas tout : l’article L52-1 alinéa 2 du Code électoral interdit la promotion publicitaire des réalisations et de la gestion de la collectivité, qui est présumée bénéficier indirectement à l’élu candidat. Or on découvre dans le magazine municipal de Juin, page 7, sous le titre « Nouveau dans votre quartier : des rencontres conviviales avec votre maire », que ce dernier propose de rencontrer les Arcisien(ne)s au cours de 6 promenades entre le 11 juin et le 1er juillet pour « Commenter les projets prévus dans [leur] quartier » …Présenter des « projets » c’est bien de la propagande électorale, l’élection ayant lieu dans 9 mois ! Le comble est que chacune de ces 6 visites se terminera par un pot offert par la Ville ! Nous l’avons souvent dit : il ose tout !
Les mêmes interdits visent les publications municipales, à commencer par le magazine.
Les contrôles du juge portent sur la périodicité, le tirage et la présentation. Or justement, le magazine vient de changer de charte graphique, est passé de 20 à 24 pages en janvier dernier…et à 28 pages ce mois-ci ! Le courrier des maires nous apprend d’ailleurs ceci : « Au-delà de la qualité du support, le juge apprécie surtout le contenu de l’information véhiculée par la collectivité. C’est un critère déterminant. Pour être légal, le message diffusé par la collectivité doit rester neutre. Dès lors qu’il relaie la polémique électorale, ou présente un aspect publicitaire, il est susceptible de tomber sous le coup de la prohibition édictée par le Code électoral. »
Quant on voit la partialité du magazine, entièrement dédié à faire la promotion du maire et de son équipe, on se dit que le juge aura du pain sur la planche !Lien permanent Catégories : Démocratie locale