Même sur des sujets a priori secondaires, les fausses informations sont fréquentes à Bois d'Arcy. Volonté de préférer la com à l’information ? Volonté de nier ce qui a pu être fait par Claude Vuilliet et ses équipes entre 1995 et 2014 ? C’est sans doute les deux à la fois.

Expliquons-nous : en ce moment une campagne d’affichage annonce le 30ème anniversaire du Grand Marché Arcisien, qui serait né en 1989 (photo), c’est-à-dire sous le mandat de Jean Gombert. Malheureusement c’est faux. Le Grand Marché Arcisien a été créé en 1998 sous le premier mandat Vuilliet. Auparavant, ce n’est pas la Ville mais l’association « Bois d’Arcy Accueil » qui organisait une « Foire au troc », située seulement sur l’espace derrière le marché. En 1998, la Ville a donc lancé ce Grand Marché Arcisien qui s’étendait sur l’avenue Paul-Vaillant Couturier et regroupait plusieurs manifestations locales (voir photo ci-dessous, extrait du journal municipal n°11 de mai 98). De plus cette sympathique Foire au troc est apparue en 90 et non en 89 (sur la photo il est indiqué que l'édition 98 est la 9ème Foire au troc), ce qui veut dire que dans tous les cas ce 30ème anniversaire est bidon. En fait Il aurait fallu fêter le 20ème anniversaire du Grand Marché l’année dernière…

Autre exemple : dans « Les Nouvelles » du 15 mai, c’est l’adjoint chargé de l’environnement qui commet une « erreur ». Il affirme que « l’avenue Jean Jaurès n’avait pas connu de travaux depuis 1971 ». On ignore d’où il tire cela mais c’est complètement faux et surtout ridicule : imaginez un peu dans quel état aurait été l’avenue si elle datait de près de 50 ans !
En fait l’avenue a été entièrement refaite en 1993 sous le mandat de Jean Gombert. Mentir sur ce sujet aujourd’hui n’a pas d’autre but que de laisser entendre que Claude Vuilliet n’a rien fait pendant 19 ans…et tant pis si cela englobe son prédécesseur.
Ces mensonges répétés sont d’autant plus indignes que beaucoup de gens s’imaginent que leurs élus locaux n’oseraient pas dire autre chose que la vérité. Mais si, ils osent.

Notre photo vous montre à quoi ressemble la rue Etienne-Jules Marey depuis ce matin : sur plus de 50 mètres il n’y a plus aucun trottoir et les piétons doivent passer sur la chaussée au milieu des voitures !

Personne n’a pensé à réglementer la circulation dans la rue alors qu’elle est très empruntée, notamment par les parents qui accompagnent leurs enfants à l’école du Parc. Une petite voie protégée pour les piétons, c’est trop compliqué à planifier ?

A droite le trottoir est supprimé depuis deux ans par la palissade des travaux de construction des 246 logements du terrain Fuji. Était-il indispensable de laisser toute latitude au promoteur pour s’installer ? Certainement pas. (Rappel : le permis de construire date de janvier 2017, signé par l’équipe actuelle)

A gauche, le trottoir a été entièrement défoncé par une tranchée pour installer la haute tension dans la résidence Fuji.

C’est forcément prévu de longue date, mais personne ne s’en soucie en mairie, semble-t-il, puisque personne ne s’est demandé ce qu’il fallait faire pour les piétons. Aucune alternative pour eux, aucun panneau annonçant les travaux, aucun arrêté du maire, aucune info sur le site de la ville, où seuls les travaux de l'avenue Jaurès sont évoqués... C’est à se demander si quelqu’un suit les dossiers en mairie.
Dans le dernier magazine, on trouve encore 16 photos du maire, pour tenter de nous faire croire qu’il est très présent sur Bois d’Arcy (!!!) On apprend ainsi page 9 que « M. le Maire s’investi (sic !) personnellement dans le choix des coloris des façades des programmes immobiliers en cours de construction ». Pour Fuji, ça n’est pas compliqué, c’est tout blanc ! Il ferait mieux de s’impliquer « personnellement » dans la planification des travaux en vue d’assurer la sécurité des piétons. Ou bien de s’assurer (c’est son boulot) qu’il y a bien quelqu’un qui suit les dossiers. L’adjoint aux travaux ? Celui chargé de la sécurité ? Ou encore de l’urbanisme ?
Mais que voulez-vous, il faut croire qu'on ne peut pas faire de la com, s'occuper de sa carrière politique et se soucier du quotidien de ses administrés.

Décidément il n’y a pas moyen de connaître avec précision le coût des vœux du maire 2019. Nous avons déjà indiqué qu’ils étaient communiqués depuis toujours dans les documents du conseil municipal…. Mais ils ont disparu cette année !
Interrogé par l’opposition en février, le maire avait plaidé un oubli, qu’il était censé réparer dans les documents du conseil suivant, en avril… mais il s’en est abstenu. Pourquoi ces cachotteries s’il n’y a rien à cacher ?
De nouveau interrogé par l’opposition, le maire a sorti un chiffre qui doit correspondre au prix du buffet et peut-être de l’animation : 43 734 €, sans donner plus de détails. Il a juste prétendu que l’augmentation n’était que de 7000€ par rapport à 2014, pour 150 invités de plus !
Il est difficile de le croire quand on voit le show mégalo qu’il a proposé cette année. Pour comparer il faudrait connaître toutes les sommes et il est évident que si on a caché celles de cette année, c’est qu’il y a une raison.
Pour justifier le show annuel de ses vœux, totalement disproportionné par rapport aux moyens de Bois d’Arcy, le maire a osé affirmer que les responsables d’Orange ont décidé d’accélérer l’installation de la fibre « quand ils ont vu les vœux que nous faisions » ! Déjà on ne voit pas le rapport… ? On mange bien aux vœux donc on va accélérer le chantier de la fibre ? Si c’était vrai, ce serait plutôt désastreux pour l’image d’Orange. De toutes façons on sait très bien que le plan d’installation de la fibre est régional, qu’il a été décidé en 2013 avec une fin prévue en 2020 : le maire actuel de Bois d’Arcy n’y est donc strictement pour rien. C’est un mensonge de plus.

Rappelons quelques chiffres sur les vœux, pour finir : en 2018, le buffet a coûté 19 570 €, le bar à huîtres 1980 €, l’animation 17 133 €, ce qui faisait déjà 38 683 €… sans compter tous les frais de communication et de logistique. Cette année, on a ajouté une danseuse avec tout un tas d’effets numériques et de décorations supplémentaires, plus les vœux du maire dans les quartiers, plus les vœux aux séniors fin janvier…On sait aussi que le budget vidéo (qui prend en compte la création de films pour les vœux du maire) est passé de 13 000 € à 20 000 € en deux ans. On est donc en droit de se demander combien ont réellement coûté ces vœux qui ont bien entendu pour but de tenter de mettre en valeur le maire lui-même.
Quoi qu’il en soit ces dépenses sont d’un niveau indigne, et il y a bien mieux à faire dans notre ville avec tout cet argent.

Mépris ? Provocation ? Incompétence ? Peut-être les trois à la fois. Toujours est-il que le maire continue de se moquer du monde en ignorant la loi règlementant l’affichage municipal.
Rappel des épisodes précédents : avant 2014, sous l’ancienne municipalité, il y avait 12 panneaux d’affichage libre dans Bois d’Arcy. Les associations pouvaient les utiliser ainsi que l’opposition municipale. Le maire actuel en a largement profité à l’époque où il était opposant. Mais voilà, une fois élu, P. Benassaya a fait retirer 8 des 12 panneaux d’affichage libre, surtout les plus visibles en face de la mairie et du centre médical près du Leclerc.

Depuis juin dernier, l’opposition rappelle au maire qu’il est en infraction et qu’il faut au moins 6 panneaux d’affichage libre sur le territoire communal, et non quatre. En réponse, après 8 mois d’inaction, le maire a fini par s’engager à déplacer devant le marché le panneau situé rue Maurice Ravel, à en remettre un en face du Leclerc et un autre à la Croix-Bonnet (qui n’en a aucun !) pour arriver au minimum légal de 6 panneaux.

Et que voit-on aujourd’hui ? Un panneau a bien été déplacé près du marché… surtout pas à l’endroit où il était avant, mais le plus loin possible de l’avenue. Autant dire que son impact est minime, mais c’est bien l’objectif pour limiter l’affichage de l’opposition à 11 mois des municipales ?

Pour l’instant aucun panneau n’a été installé devant la maison médicale, mais sans doute attend-on la fin des travaux ? Ou alors est-il bien caché ?

Mais le plus « drôle » est pour la Croix-Bonnet : au lieu d’installer un panneau d’affichage libre, le maire a fait poser un panneau d’information municipale, protégé par une vitre et donc interdit à l’opposition. Ce n’est pas tout : histoire sans doute de limiter la curiosité des riverains (au cas où des comptes-rendus du conseil devraient y être affichés?), le panneau a été placé dans une rue peu fréquentée, sur le côté de la maison des associations, là où personne n’ira le chercher…alors qu’il aurait été tellement plus simple de le mettre DEVANT la maison des associations, ou place Truffaut, là où il y a du monde.

Conclusion : le maire veut laisser le moins d’espace public possible à son opposition. Dans le même temps il augmente la pagination du magazine de propagande municipale (24 pages depuis janvier alors qu’il n’y a rien de plus à dire), il ajoute des vœux dans les quartiers, il impose un Facebook live mensuel (résultat le contrat vidéo est passé en deux ans de 13 000 € à 20 000 €)… et tout cela avant mars 2019 car au-delà la loi électorale l’en empêcherait… Il faut donc croire qu’il connait la loi quand ça l’arrange.